Archives mensuelles: octobre 2017

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              Féroé , et la suite …

J’ai eu des remarques….

Et oui, je l’admets, la dernière chronique s’est terminée un peu abruptement, j’avais fait l’impasse sur notre séjour aux iles Féroé et sur le retour. D’aucuns ont parlé de « fin en queue de poisson » C’est un comble pour un récit où les harengs et les baleines ont eu leur place.

Cependant, en guise de contrition, quelques mots sur les Feröe et quelques photos.

On nous avait dit : « inutile de s’arrêter aux Feröe, c’est tout comme l’Islande, il n’y a rien de plus à voir … »

Et bien non, même si les climats sont similaires, (vivifiants…), même si les nuits sont aussi courtes, même si l’herbe est aussi verte et les moutons aussi laineux, les Feröe ont leur caractère propre, qu’on pourrait  résumer, par cette image un peu éculée : Des montagnes qui plongent dans la mer.

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Pas de zone intermédiaires comme en Islande, faisant liaison entre les plaines côtières et les plateaux volcaniques, mais une succession de fjords entaillant les reliefs, voire les séparant en iles dont les liaisons sont assurées par des tunnels (payants..) Un habitat regroupé dans des petits ports, perdus à flanc de fjords ou qu’il faut aller chercher par des routes accidentées, à voie unique, jusqu’à la pointe des presqu’îles :

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L’absence de moyenne montagne (tout est relatif), n’a pas permis l’établissement de cet habitat dispersé en grosses fermes caractéristique de l’Islande. Hors de ces petits ports, l’essentiel de la population est concentré à Torshavn, la capitale. Son cœur historique s’est établi autour du port, sur une langue de terre où subsistent des maisons de bois au toit de tourbe, qui abritent encore la résidence du 1° ministre et des services officiels. La ville a ensuite conquis progressivement les hauteurs dominant la rade, sous la protection de forts à la Vauban.

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Nous serons, là encore, très chanceux : Notre passage a lieu lors de la fête nationale. Toute la population se rassemble pour deux jours à Torshavn en costume traditionnel pour y célébrer l’évènement, soutenir les équipages des barques représentant des quartiers de la ville ou des villages plus éloignés qui régatent dans le port et assister à des concerts.

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Les édifices publics sont ouverts à la visite, on pourra même y rencontrer , dans son bureau, la très jeune maire (mairesse ?) de la ville.

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cette fête nationale est surtout l’occasion de se retrouver, une fois l’an, bière en main. Et comme il faut patienter jusqu’au bouquet final, à partir de minuit, les gobelets se vident, et se remplissent….

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L’évènement de clôture débute par l’hymne national, suivi de chants qui unissent la foule concentrée, au coude à coude, sur la place centrale. Auparavant des bénévoles ont distribué les carnets de chants qui permettront à chacun de participer.

A cette communion vocale, dont la profondeur est prenante, succèderont les danses, qui animeront, en longues chaines jusqu’au petit matin, tous les présents, dans un fest noz géant.

On sera déjà au lit, quittant les lieux après deux ballades, belles mais aux mélodies un peu répétitives et aux paroles naturellement inaccessibles. Le carnet de chants en comportait 23…..

Nous reprendrons bientôt le Norrona qui nous ramènera au Danemark, avant le retour, un peu laborieux, sur les autoroutes allemandes en raison des interminables chantiers.Cap sur la maison pour y préparer, déjà, le prochain départ.

Nous embarquerons en effet le 21 octobre à Anvers sur le « Grande America », navire Ro-Ro de la compagnie Grimaldi qui effectue chaque mois des rotations Europe/ Afrique de l’ouest/Amérique du sud. Il nous mènera, via Tilbury, Hambourg, Vigo, Dakar, Banjul, Santos, Vittoria, à Montevideo, arrivée prévue le 23 novembre. Durant le mois sur ce navire, nous aurons le temps de préparer l’itinéraire détaillé de ce voyage au cours duquel nous découvrirons l’Uruguay, le Chili, l’Argentine, le Paraguay et la Bolivie.

Rendez vous donc sur ce blog, pour les prochaines éditions. Vos messages et commentaires sont toujours attendus avec impatience….

Court message de Hambourg, où nous avons pu descendre à terre, on va faire court pour les photos

Vendredi 20 – samedi 21 octobre

Nuit pluvieuse à Baisieux, la première depuis que nous sommes rentrés d’Islande. Nous avons laissé la maison la semaine dernière dans un paysage grillé par 6 mois de sécheresse, et autour, des vendanges de misère. Les cuvées 2017 seront étiques.

Ici, temps de Flandres. Sur la route d’Anvers, parking d’une station service, la voiture qui nous suit se colle à notre droite. La  portière, arrachée des mains d’Agnès par un vent de furie vient chatouiller la tôle et marquer la peinture. La conductrice n’a rien senti, mais dans sa grande honnêteté, Agnès l’en informe. Dialogue difficile avec le couple Néerlandais. Monsieur est bougon : « c’est dramatique !! », Madame est plus aimable et Agnès négocie à 100€. Belle performance et beau début de voyage….

Immensité du port d’Anvers où sans GPS, jamais nous ne trouverions le poste de police pour le contrôle de sortie « Schengen ». Le fonctionnaire, aimable, s’excuse pour l’attente et nous remet le document ad hoc. Nous voilà transformés en matelots !!

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Il nous expliquera ensuite, très sympa et en me tutoyant à la flamande, comment gagner le quai 1333 où nous embarquerons. C’est à 7km….

Grilles franchies, le « Grande America » est bien là, face aux piles de containers.  Cargo mixte containers et Ro/Ro (Roll in / Roll out) de 230m et 56 000 tonnes, les traces de rouille accusent bien ses 20 ans.

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 A la rampe, le responsable du chargement (nous apprendrons plus tard qu’il s’agit du second, mais en casque et salopette, difficile de savoir) nous confie à un jeune « cameriere » pour nous guider et monter nos bagages à bord. Le véhicule devra rester à quai jusqu’à demain.

Découverte de notre cabine. Pas de grosse surprise : Un peu plus grande qu’imaginé, mais sans frigo ni bureau. Pour la propreté nous dirons : « gros potentiel de progrès ».

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Un matelot philippin nous fait visiter la zone de vie du navire,  commente et fait signer les consignes de sécurité. Les repas seront pris dans le mess des officiers, l’équipage ayant son propre réfectoire.

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 Le soir, dans le salon des passagers, le commandant vient nous souhaiter la bienvenue. Nous apprécions.

Nous apprendrons, sans en connaitre la raison, que le départ n’aura pas lieu samedi mais dimanche midi et que nous embarquerons le véhicule le matin du départ. Un long weekend, donc, pour prendre nos marques. Pourquoi nous avoir fait venir si tôt ? Peut être aurions dû nous faire confirmer, une fois de plus, juste avant le départ.

Dimanche 22- mercredi 25

Equipage de 27 hommes : Commandant italien, second roumain, encadrement italien, matelots philippins et italiens, la langue officielle est l’anglais. Au mess, le protocole est rigide : officiers à une table, aspirants à une autre, peu de conversations et repas vite avalés, le serveur philippin est sur le qui vive. Quand le commandant a terminé, tout les officiers quittent la table…. Repas à 7h30, 12h et 18h, pour nous, c’est le régime « maison de retraite »…

Les passagers sont à des tables spécifiques, un jeune « cameriere » italien, Alfredo, qui vient de prendre ses fonctions à bord, assure notre service, rapidement cadré par le commandant qui veille à ce que nous ayons une bonne prestation. Quand il  lui ordonnera de nous servir un quart de vin à chaque repas, Alfredo insistera pour que nous emmenions en cabine les bouteilles non consommées : « Il commandante a detto che dovete avere una bottiglia per pranzo… ».

Alfreddo est « bien brave… », mais plein de bonne volonté. Chargé aussi de l’entretien de nos cabines, il nous occasionnera de joyeux moments avec notre compagnon de table, Davide, un motard italien qui part en ballade avant un stage d’œnologie dans une exploitation argentine.

Moins gai : les conditions d’emploi à bord sont sévères : Le serveur est en CDD, renouvelé à chaque rotation. Si, au retour, il n’y a pas de passagers, il ne sera pas payé pour cette traversée.  L’équipage n’est pas dédié à une ligne (Amérique du sud, Afrique ou autre), un changement de navire après un tour d’opération signifie un changement de ligne. Quand je demanderai au second quelle ligne il préfère, sa réponse sera immédiate : celle par avion pour Bucarest et rentrer à la maison…

Le cuistot est italien, ça se ressent. Menu type : pasta, poisson et viande, salade, fruits. Grosses portions et pas vraiment gastronomique, nous allons faire du lard… On utilisera la salle de gym, rustique, pour tenter de compenser. Nous attaquons nos exercices d’espagnol, puis varions les plaisirs en admirant la dextérité des grutiers qui chargent les containers, ou des chauffeurs qui embarquent toutes sortes de véhicules, de la voiture neuve aux camions d’occasion, en passant par les engins de chantier. Le Ford est toujours sur le quai.

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Nous le conduirons à bord, en dernier semble-t-il, samedi après midi. Aucun contrôle, ni dimensionnel, ni contenu. Si j’aurais su, comme disait p’tit Gibus, j’aurais fait le plein de GPL, pour nous épargner les futures recherches de station en Uruguay. Je n’aurais pas, non plus et pour 20 cm de trop, démonté le coffre extérieur afin de rester dans le tarif….

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Le hangar est loin d’être plein, l’équipage aura le temps d’arrimer le pick up avant le départ.

Midi, deux remorqueurs nous décollent du quai. L’un deux nous accompagnera dans le sas de sortie, maintenant l’arrière pour résister au vent latéral…

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Ce port est vraiment gigantesque et semble encore en croissance : le sas est récent. Il permet, par un dispositif de deux ponts basculants fonctionnant en opposition, de maintenir en permanence la circulation automobile entre les diverses parties du port.

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Sas franchi, nous passons en revue des enfilades de grues qui chargent et déchargent les portes conteneurs venus du monde entier, avant de pivoter vers la Schelde dont nous remonterons, déjà en Hollande, l’estuaire sur 75 km.

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A la tombée de la nuit, nous serons en Manche et longerons les alignements d’éoliennes marines signalées par leurs feux rouges clignotants.

Mer calme, malgré le vent, nous nous réveillerons amarrés en bord de Tamise pour charger des véhicules à destination de Dakar. Grimaldi est en effet la 1° compagnie mondiale pour les navires Ro-Ro. La zone d’embarquement à Tilbury est vieillote. A 40 mn de Londres, le « Terminal international pour les croisières » a dû voir Kipling s’embarquer pour les Indes…

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 Il n’en reste pas moins qu’on voit ici, comme à Anvers, des dizaines d’éoliennes. Dans le lointain, Dartford bridge, où l’on a pu, lors de voyages vers Northampton, profiter de bouchons très réussis…

Déchargement de bois africain et chargement de véhicules. Quand nous nous étonnerons de l’embarquement de véhicules avec conduite à droite, le second, décidément blasé, nous expliquera : à Dakar ils prennent tout; conduite à droite, à gauche, au milieu….

A deux heures du matin, mardi, le navire a changé d’amarrage pour accoster aux quais de transit de containers. Plus moderne mais rien à voir avec la sophistication d’Anvers. Le déchargement se termine dans la matinée

A 14h, le pilote embarque, puis deux remorqueurs nous écartent du quai avant de nous faire effectuer, dans une belle synchronisation, un demi tour au milieu du fleuve. On passe devant le terminal croisières, de toute évidence encore en service, et redescendons l’estuaire de la Tamise.

Arrivés en mer nous dépassons un parc d éoliennes, puis cap sur Hambourg.

Toute la journée de mercredi, nous remontons la côte hollandaise dont nous distinguons par moment le chapelet d’iles qui la bordent. Avec l’arrivée du soleil, le pont supérieur sèchera vite, permettant une séance de marche rapide.

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Sur le bord opposé, des centaines d’éoliennes…. Il est clair que ni la Hollande, ni l’Angleterre, ni l’Allemagne, n’ont  subi la pression du lobby électro nucléaire qui fait la loi en France, et a freiné le développement des énergies alternatives.

Arrivée prévue cette nuit, à Hambourg, où l’escale sera de deux jours, nous espérons pouvoir aller à terre. Au passage, lancinante question : pourquoi avons-nous dû embarquer à Anvers et passer une semaine de plus à bord, nous éloignant du but, alors qu’un groupe d’allemands doit embarquer à Hambourg ?

Jeudi 26 – lundi 30 octobre

Réveil le matin amarrés à un des nombreux quais qui bordent l’Elbe. D’après Davide, qui a veillé tard, la manœuvre, demi-tour puis marche arrière, a été  laborieuse. Nous, en confiance, nous dormions….

Autorisation accordée, nous pouvons aller à terre ! Déjà un sentiment de libération, cela ne fait pourtant pas encore une semaine à bord … Mais avant, il faut déplacer le Ford pour faire de la place aux véhicules qui vont être embarqués.

Davide, bilingue, est précieux. Navette pour sortir du port, taxi, tout est réglé en quelques minutes. Centre ville magnifique, mais les bistrots ouvrent tard et il faut chercher le café ouvert, pas tant pour l’  « esspresso », à bord nous n’étions pas en manque, mais pour la connexion internet.

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Pour déjeuner, l’ « Europa center », belle galerie commerciale, fera l’affaire. Largement pourvue en restaurants, nous y choisirons, natürlich, un vietnamien… Pour un allemand typique, il aurait fallu marcher, et, pour le moment,  on n’est pas suffisamment motivés.

Priska, une amie de Davide, qui semble en avoir dans chaque port, nous rejoint alors et nous fait visiter le quartier des anciens entrepôts maritimes, où la salle du philarmonique, phare de cette belle rénovation, domine les quais. Du dernier étage, très belle vue sur les docks, on y distingue même le Grande America, à travers la forêt de grues.

 

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Contrairement au déjeuner, nous serons alors très motivés pour parcourir près de 3 km sur les quais et atterrir dans la brasserie qui marque l’entrée de l’ancien tunnel sous l’Elbe. Dans les arômes de chou et de viandes fumées, nous  y apprécierons la bière locale. Trop tôt hélas pour la choucroute…

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Retour à bord avant 19h, le second a été clair ! Nous y serons pour le repas et l’occasion de  faire connaissance avec nos nouveaux voisins de cabine.

Ils seront 7, deux couples allemands, de plus de 75 ans, qui ont chacun 4 ou 5 traversées au compteur, l’un avec un Iveco 4×4, l’autre un camion Mercédes 4×4, un couple de suisses allemands avec une cellule Azalai sur un Defender, et enfin Manfred, du Lienchenstein, qui fait la traversée seul, avec son camping car. Davide aura un très gros boulot pour assurer les traductions, leur anglais est assez laborieux et, à table, l’allemand dominera.

Nous quittons tard Hambourg et ses lumières, la descente de l’estuaire de l’Elbe prendra une partie de la nuit, puis nous longerons les côtes hollandaises, et toujours des éoliennes.

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Puis les côtes belges, le Pas de Calais, la Normandie avant de contourner le  Finistère, trop loin pour apercevoir la côte. Un petit salut au passage à Corinne et Jean François, à Camaret. Faute d’escale à Bilbao, nous ne nous engagerons pas dans le golfe de Gascogne et contournerons la pointe espagnole au niveau de La Corogne.

Après le diner, soirées diapo, nos grands voyageurs ont chacun des DVD sur leurs voyages en Amérique du sud. Le texte est en Allemand, non sous titré, mais les images, superbes, suffisent à nous convaincre de ce qu’il ne faut pas rater. Nous apprendrons que le couple voyageant avec le camion, les Süss, dirigeait, avant de la vendre, une entreprise familiale spécialisée dans la production des « Mobile Süss », des camping car PL 4×4, sur porteurs MAN ou Mercédès naturellement. Plus de 75 sont sur les routes aujourd’hui. De nos conversations cependant, nous sortirons confortés dans notre décision de revenir à un véhicule plus léger : Avec leur camion, ils ne vont quasiment jamais dans les villes et, pour voyager en Europe, ils utilisent un fourgon de moins de 3t5…

 

Les journées se succèdent dans la routine , repas, salle de sport, séance de marche, scrabble, espagnol, lecture. Pour la marche sur le pont, pas aussi simple qu’il n’y parait : Il faut choisir le côté ensoleillé, sinon les tôles encore humides, sont traitresses. De plus la zone à l’arrière de la cheminée est toujours grasse, malgré les nettoyages au karcher. Il faut enfin tenir compte du vent, pour éviter, autant que possible, l’alternance des odeurs de poisson en passant devant les évents de la cuisine, ou celle, écœurante, de l’huile chaude de la salle des machines. Belle gestion des contraintes…

La monotonie est rompue, dimanche par un exercice d’évacuation. Tout l’équipage, sous les ordres du second, effectue une manœuvre d’incendie, quant à nous, sous la férule d’Alfredo qui a quitté sa veste de serveur, nous nous équipons avant d’être guidés vers un des canots de sauvetage.

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Engoncés dans les gilets, bien difficile de se brêler sur les sièges. Qu’est ce que ça serait si en plus nous avions dû revêtir les combinaisons de survie dont chacun est pourvu, secoués comme dans un shaker par une mer démontée ? Mission impossible…

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Le canot est équipé de rations pour 40 personnes et 30 jours de mer, le moteur a démarré au quart de tour, on est donc rassurés et quittons l’engin avec plaisir.

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Lundi, vers 15h, nous embarquerons le pilote pour entrer dans le port de Setubal, au sud de Lisbonne. Le temps est doux, on est en liquette sur  Nous mettons la pression sur Alfredo, notre « go between » avec le second, pour pouvoir descendre, l’escale sera courte car nous repartirons en soirée.