Archives mensuelles: juin 2017

Vous parcourez les archives du site par mois.

              Fin mai 2017– St Georges les Bains

Le pick up a reçu ses nouveaux pneus, la suspension a été renforcée, les carters de protection posés et la benne démontée pour faire place à la cellule.

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Celle ci prend forme:

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Elle est pas belle, notre nouvelle monture ?

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2 juin – 9 juin    Suze – Spy (Belgique)

Chemin des écoliers avec passage à St Egrève pour la bise à la famille nouvellement agrandie, Emma a tout juste un mois, puis montée tranquille en évitant les autoroutes. On fait connaissance avec notre nouvel espace de vie et les routines de rangement qui s’imposeront dans un espace plus restreint que dans le camion, mais on découvre aussi l’énorme liberté que nous apporte un véhicule plus léger et moins encombrant : Plus à se soucier des interdictions au + 3.5T, on pénètre au cœur des villes et on stationne à peu près partout.

Soirée chaleureuse, comme prévu, chez Baudouin et Tata, à Spy

Km    Total 1498

10 juin – 12 juin Spy – Hirstaals 

Traversée de la Belgique, puis de l’Allemagne, la routine.. Nous rentrons dans Cologne pour visiter la cathédrale, mais nous découvrons qu’elle est située à côté de la gare centrale, et en ce samedi après midi, impossible de trouver une place (exception qui confirme la règle ci-dessus..). Mais même avec une Fiat 500, ça aurait été impossible. Pour une prochaine fois ?

Nous empruntons le réseau autoroutier, en nous étonnant de la vitesse des conducteurs locaux qui nous dépassent, par vagues rugissantes, (hurlantes pour les Porsche). C’est la fin de journée, ils sont pressés de rentrer.

A l’inverse, le Danemark offrant une seule autoroute, la densité du trafic nous incite à remonter le pays par le réseau secondaire, en diagonales, pour visiter Ribe et Aarhus. Le Jutland, dans sa partie sud est plat et de faible altitude. Grandes cultures céréalières, un peu monotone. Le paysage se vallonne vers le nord.

Ribe est une jolie ville qui abrite le Musée des Vikings. Nous ne pourrons visiter sa belle église, fermée pour préparation de concert (pour l’instant, ça fait 2-0 !)

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Une pointe vers le sud, jusqu’à Vester Vedsted, village qui fait face à l’île de Mando. Nous descendons jusqu’à la plage, mais, inquiet, notre GPS nous donne un conseil plein de bon sens…

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Pour aller à Mando, un seul moyen, le « traktobusser ».

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Nous aurons néanmoins le temps de confirmer que le mauvais temps ne gêne pas les nordiques, en témoigne cette lectrice plongée dans son bouquin, dans les rafales !

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Bivouac à Morkholt, sur la rive sud du fjord de Viejle ( N 55° 38’ 45.3 ‘’  E 9° 44’ 33.0’’)

Les maisons qui bordent ce fjord sont bien jolies. Les privilégiés disposent d’un ponton.

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Arrivée à Hirstaals, pointe nord du Danemark le 12 en fin d’après midi, la mer semble agitée.

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La petite ville est envahie de camping cars, mais Pierre et Isa, grands navigateurs, nous retrouvent facilement.

Nous dormirons à deux pas de l’embarquement, groupir ; ça papote entre les camping cars.

Km  440 Total 2487

13 &14 juin A bord du Norrona

Une pleine matinée pour l’embarquement, c’est un peu longuet, on a le temps de comparer les véhicules,

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Seuls les conducteurs embarquent par la soute, les « passagères » nous quittent pour un très court voyage en bus (moins de 200m …) et un embarquement à pied. Nous les rejoindrons dans la cabine. Cabine, façon de parler, nous constaterons qu’il s’agit de boxes alignés le long d’un couloir, desservi par un hall minuscule.

En y pénétrant, nous aurons la surprise de tomber sur une bande de bikers allemands, tout droit sortis d’un album de Litteul Kevin. Ayant sans doute traversé le Danemark d’une traite et embarqué les premiers,  ils sortent de la douche et sirotent une bière en string au milieu du hall. Comment ais je deviné que c’étaient des bikers? Aux tatouages..

Nous retrouverons nos gazelles effarouchées blotties dans notre box. Le temps de préparer le pique nique, nos motards auront eu le temps de se rhabiller, envieux cependant lorsqu’ils nous feront remarquer qu’ils tiennent à 6, et pas du même format, là où nous sommes 4.

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La traversée sera vite passée, mais difficile de rester sur les passerelles, le vent trop violent nous pousse à l’abri.

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La pluie viendra vite se joindre à la fête et il faudra s’abriter pour observer l’entrée au port,au bout du fjord, lors de l’escale aux Iles Féroé le soir du 2° jour.

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Débarquement prévu demain, à 8h30.

 On the rocks …

Ce post est dédié à tous ceux qui souffrent de la canicule et qui rêvent d’un peu de fraicheur.

15 juin  Seydisfjordur – Faskrudsfjordur

Du 8° pont du Norrona, le port de Seydisfjordur, à travers la brume, parait bien petit. Une fois débarqué, il l’est…

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Courses indispensables. Il est en effet interdit d’importer plus de 3kg de denrées alimentaires par personne, et aucun produit frais ou carné. La superette locale est à la taille du village, et l’agence bancaire réduite à un distributeur, nous procéderons à ces formalités à la prochaine ville.

Nous avons choisi de visiter le pays en effectuant le périple dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, pensant qu’arriver dans la partie sud avant les débarquements massifs ds touristes début juillet nous offrira des conditions de visite plus agréables. Nous délaissons l’itinéraire direct et nous engageons sur la 987, en direction de  Reydarfjordur. Halte logistique puis  route 955 qui longe le Reydarfjordur : En Islande, les villes portent en général le nom du fjord au fond duquel elles sont blotties. La route est étroite, souvent interrompue par de longues sections de « gravel road » La bande  côtière entre le rivage et le pied des montagnes est étroite, avec de rares parcelles cultivées et des fermes minuscules, les moutons s’y promènent en totale liberté, rois de l’espace, et de la route..

Le plafond est bas, inutile d’insister..

 

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Nous bivouaquons face aux pontons de Faskrudsfjordur .

N 64°55’51.3’’   O 14°1’22.3’’   Température 5°C

Km 128  Total 2889

16 juin – Faskrudsfjordur- Phare de Hvalness

Ce  village est devenu la capitale des « pêcheurs d’Islande ». La pêche à la morue s’est développée dans ces eaux à partir du XVIII° siècle, en alternative à Terre neuve, trop éloignée. Elle est devenue une spécialité de Paimpol et Dunkerque où on la pratiquait, par campagnes de 7 mois, sur des goélettes conçues à cet effet et a connu son apogée entre 1890 et 1914, pour s’éteindre en 1930. Le nombre de pêcheurs, français ou belges, a justifié l’envoi de navire hôpitaux, armés à l’origine par des œuvres religieuses, ainsi que l’installation d’un hôpital. ( Ce soutien à la grande pêche, repris en 1905 par la marine nationale lors de la séparation de l’église et de l’état, existe toujours au large de Terre Neuve, en témoigne le magnifique film de Shoenderfer, « Le crabe tambour »). Faskrudsfjordur est jumelé avec Gravelines et on y visite l’ancien hôpital ( la « maison du docteur »), la chapelle et un joli musée avec superbe reconstitution d’un carré de goélette.

 

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Nous terminerons nos visites par le « cimetière des marins français » qui abrite les tombes de 49 pêcheurs morts à l’hôpital. Quant à la mémoire des 400 navires et 5000 pêcheurs disparus en mer au cours de ces deux siècles, elle est honorée par les ex voto qui tapissent les murs de nos églises de Bretagne et de Flandre.

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Nous poursuivons par la route côtière  qui contourne tous les fjords, puis halte au petit port de  Djupivogur , où l’on découvre, à travers la brume, l’oeuvre d’un sculpteur local : 34 œufs géants, symbolisant les 34 espèces d’oiseaux présentes en Islande.

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Bivouac au phare de Hvarnes. Au cours de la nuit, le vent est si violent que nous devons réorienter le véhicule pour diminuer le bruit et les secousses. Dans la gravière, la vie résiste.

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N 64° 24’ 15.6’’  O 14° 32’ 25.7’’    Température 11°C

167 km Total 3056

17 juin – Phare de Hvalness – Flaajokull

Halte à la petite ville deHofn  (ici, toutes les villes sont petites puisque le pays compte 337 000 habitants dont 80% à Reykjavik. Achat d’une carte de gazole prépayée, les stations sont souvent fermées et le paiement électronique indispensable. Le gazole est à 1.64€, il faudra avoir le pied léger sur l’accélérateur.

Passage obligé à Hoffel pour un bain en plein air dans les « hot tubs », 4 bassins de 2×2 m au pied d’un ressaut de rocher. Délassant mais  frisquet quand on en sort.

Quelques kilomètres de gravel road jusqu’aux berges de la Flaajokull, au pied du glacier, pour y passer la nuit.

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N 64° 19’ 18.8’’   O 15° 33’ 35.2’’  Température 11°C

144 km 3200

18 juin Flaajokull – Jokusarlon

Le Vatnajokull est le plus grand glacier d’Europe, vaste comme la Corse et son épaisseur atteint 1000m par endroits, dont 300m en dessous du niveau de la mer. Il s’écoule vers la mer par toutes les vallées, à la vitesse de quelques mètres par jour. Son front recule régulièrement en raison du réchauffement climatique et on distingue très nettement, dans le prolongement des fjords, la forme en cuvette que le frottement des glaces a imposé aux vallées, aujourd’hui dégagées, au cours des millénaires. Sur toute cette partie sud de l’île, ces exutoires sont visibles et forment chacun un petit glacier, avec sa moraine de blocage et son lac de fonte.

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Le plus spectaculaire, à  Jokusarlon, est si proche de la mer que les grolers, qui se détachent en permanence du glacier, n’ont que quelques centaines de mètres à franchir avant d’arriver à l’embouchure. Ils se bloquent en sortie du lagon, formant barrage, où ils sont soulevés par le mascaret, tourbillonnent, parfois basculent révélant leur face immergée, d’un beau bleu, puis s’échappent vers la mer où le courant et les vagues les rejettent sur la plage de sable noir, formant de magnifiques cristaux

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Beaucoup d’oiseaux, les canards nichent sans gêne au bord des chemins. Les sternes sont plus intimidants, mais piquent en piallant sans attaquer, nous serons par contre agressés par deux énormes corbaux gris, et ne devront notre salut qu’à de grands moulinets de bras. Dans ce cas, l’appareil photo au bout de sa sangle devient une arme de défense convenable mais peu précise. Et ceux là, je n’ai eu ni le temps, ni l’envie de les prendre en photo ! Désagréable quand même.

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Bivouac face au lagon glaciaire

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N 64° 02’ 52.74’’  O 16° 10’ 45.3’’

75km Total 3275

     19 juin Jokusarlon – Skaftafell /Svinafeljokull

Matinée tranquille à Jokulsarlon, à attendre le dégel en guettant les phoques. Ils montreront le bout de leur nez dans le lagon pour saluer Agnès, Pierre et Isa mais moi, sans doute ailleurs, je ne les verrai pas. Pour les photos, donc, il faudra repasser. Petit bout de chemin, (sous le soleil !), vers le parc de Skaftafell. Au passage, après le cap Ingolfshosdi, halte au petit village de Hof pour y admirer une chapelle datant de 1884, au toit herbeux, c’est l’une des 8 subsistant en Islande. Les pierres tombales dans le petit cimetière n’existent pas, ici les tertres sont entièrement gazonnés, ornés de fleurs vivaces. (Il va falloir que je me surveille afin que cette chronique ne devienne pas un parcours nécropolistique)

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Balade dans ce parc remarquablement aménagé, implanté pour présenter toutes les facettes  du Vatnajokull, dont la glace recouvre de nombreux volcans. Après le très bel Office de tourisme de Hofn, c’est notre deuxième occasion de noter les efforts faits par l’Islande pour accueillir les touristes. Et ils viennent : la fréquentation est passée en quelques années de moins de 500 000 visiteurs par an à plus de 2 millions.

Petit apparté : encore un effort cependant au niveau des WC et des poubelles, en nombre insuffisant. Nous, on s’en moque, on est autonomes, mais ce n’est pas le cas de tous…Les expressions libératoires de certains cas d’urgence suscitent la ire bien légitime des propriétaires : nous noterons, à l’entrée de chemins en bord de route, la présence de panneaux très expressifs interdisant l’exercice qui se pratique généralement seul, accroupi en léger équilibre sur la plante des pieds solidement plantés, une expression extatique sur le visage lorsque l’opération se déroule selon les plans prévus…

Cette balade de 2 heures nous mènera jusqu’à la cascade de Svartifoss, remarquable par ses orgues basaltiques. Ces colonnes hexagonales se sont formées par fracturation de la lave, en raison de la violence des contraintes thermiques, lors de sa solidification après une éruption volcanique.

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Au retour, nous découvrirons les « bergeries », en fait la dernière ferme traditionnelle de cette zone, occupée par une famille jusqu’en 1946. Comme généralement en Islande, les fermes étaient construites au pied de la montagne pour se protéger du vent, en limite d’une zone intermédiaire à faible pente dédiée aux herbages et pâturages, et dominant le glacis menant à la mer.

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Nous rebrousserons chemin sur quelques km pour bivouaquer au pied du glacier Svinafelljokull

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N 64° 0’ 30.4’’   O 16°52’ 47.9’’ Altitude 109m   Température 9°/14°

68km Total 3343

20 Juin  Svinafeljokull – Quelque part sur la piste 206

La pluie nous empêche de partir en ballade en bordure de glacier. Quant à la randonnée sur le glacier, qui se pratique beaucoup ici avec  guides de montagne et harnachement d’alpinistes, pas pour nous, on n’est pas assez en jambes… Un peu d’internet à la cafeteria  du « Visitor center » cet nous prenons la route qui longe le glacier, à travers l’immense pleine stérile du Skeidararsandur.

C’est dans cette plaine où s’épanchent les eaux gorgées de cendres, que des ponts ont été emportés lors de la dernière éruption du Grimsötn, le magma provoquant le fonte brutale de la glace lors de ces épisodes volcaniques. Nous aborderons la piste 206 menant au site du Lakajigar, après une halte pour faire les pleins d’eau, de gazole et de provisions dans le village de Kirkjubaejarklaistur (c’est Agnès qui m’épelle..). 12 km d’une piste à peine grasse, en montagnes russes et un premier gué. Encore quelques km et on bivouaque sur la rive, avant de franchir le  second gué.

N 63° 52’ 20.7’’  O 18° 15’ 10.9’’  Altitude 413m  Température 7/8° Pluie toute la journée

21 Juin  Quelque part sur la piste 206 – Gröf

Nuit agitée, rafales, pluie incessante. Au petit matin, le plafond est si bas que nous nous demandons si nous ne devrons pas faire demi-tour. Attendons, ça va peut être s’améliorer. A propos de petit matin, puisque nous sommes pile au solstice, what about le soleil de minuit ? Pour qu’il y ait soleil de minuit, il faut qu’il y ait soleil…Nous ne sommes pas encore synchrones sur l’heure islandaise et nous nous couchons tôt, réveil vers 5h. Cependant, réveillés souvent la nuit, nous constatons qu’à minuit il ne fait pas encore nuit, et qu’à 1h il fait déjà jour. Heureusement les rideaux occultants de la cellule sont efficaces et cette luminosité grise ne nous perturbe pas, pour tout dire, on préfèrerait l’inverse.

Même punition toute la matinée, quand, vers 11h, nous voyons arriver sur l’autre rive,  un véhicule semblable au notre, qui descend du Laki. Les suisses qui en viennent nous indiquent que la piste est praticable pour les 4×4, avec une rivière un peu haute au dernier gué. Nous décidons de tenter le coup, Pierre et Isa nous rejoignent et laissent leur camping car au bivouac. Suivront 40 km de piste dans un paysage que l’on devine magnifique, alternant les zones où les laves se sont solidifiées en « chou fleur », et les nappes de cendres où la piste est d’une douceur étonnante. Les gués se passent sans problème et nous sommes enchantés de la souplesse de la suspension et de la motricité du Ford dans les pentes très raides.

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Arrivés au site du Lakajigar, ou Laki, un ranger du parc, qui se tenait au chaud dans une cahute sort pour nous accueillir, nous expliquer les ballades possibles et nous commenter les règles de protection de l’environnement, dans ce site composé d’un chapelet de cratères, siège d’une éruption qui dura un an en 1783. Vu les conditions météo, nous nous contenterons d’une ballade jusqu’au cratère  du Kambavatan  avant d’attaquer la descente.

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Vite rendus au premier gué, nous sommes talonnés par le bus 4×4 qui assure tous les jours l’excursion depuis le « visitor center ». J’entreprends le gué un peu vite, soulevant une vague qui submerge le capot, sous les bravos des passagers du bus, ce n’était pas le but recherché…

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Arrivés au bivouac, nous confirmons la montée du niveau : l’eau lèche les pneus du camping car de Pierre et Isa ! Pas de problème cependant pour traverser, récupérer le véhicule et poursuivre la descente.   Nous bivouaquerons à l’entrée du village de Grof, devant l’église (et son petit cimetière….)

 

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N 63° 43’ 20.3’’  O 18° 32’ 13.9’’    Altitude 210 m  Température 8°

Km 114  Total 3564km

22 juin Grof – Vik

Nous empruntons la piste 208, vers l’ouest, et répétons la manœuvre au bout de quelques km : Pierre et Isa embarquent quand la piste devient difficile, pour nous rendre au site d’Eldja, faille de 25km qui s’est crée lors de l’éruption de 1783. Seulement deux gués et une belle piste, avec un seul passage nécessitant la vitesse lente. Longue marche dans le « canyon » puis sur le plateau, somptueux..

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Au retour, nous obliquerons vers l’ouest par la gravel road 209, qui à travers la pleine côtière alternant les laves et les lacs de cendre, rejoint Vik, au pied du glacier Myrdaskjokull. Tour rapide de cette bourgade de 300 habitants, capitale régionale et halte obligée des tours opeérators, pour repérer les lieux, quelques courses dans l’unique supérette, une bière à l’hôtel pour l’internet (les chambres sont entre 200 et 400€..) puis retour arrière  d’une vingtaine de km vers un parking sur la route, environné de lupins. En effet les camping cars ne sont pas acceptés pour la nuit en dehors du coûteux camping , et même pas devant l’église….

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Demain, passage chez le meccano, la suspension couine, même après resserrage des étriers fixant les lames, en fin de soirée, sur le parking de l’hôtel. Cette voiture n’aimerait pas l’eau ?

N 63° 28’ 16.3’’   O 18° 35’ 28.4’’  niveau de la mer Température 9°

Km 168 km  Total 3732

 Thorsmork

23 juin ViK – Litla

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10h pétantes devant le garage. « Le » car il n’y en a qu’un : Les islandais, vu la taille des villes et leur éloignement, ont réglé le problème de la concurrence : un garage, une supérette, une banque, un magasin d’alcools (Là, c’est le top : magasins d’état ou la bouteille de blanc est à 20€ et la vodka à 50€. On vit sur nos maigres réserves, rationnement en place..)

En principe ils ouvrent à 8h mais les journées semblent décalées : Tout le monde arrive à 10h, d’abord les meccanos, puis le patron. Véhicule rapidement pris en charge, diagnostic vite fait, il faut réaligner et resserrer les lames de suspension. Au moment de payer, proposition inattendue : En cash, c’est moins cher. « Every country, same village », comme disait mon collègue italien Bulla !

Ballade jusqu’au plateau, c’est haut, et pas de macareux en vue, ils ne rentrent que vers 19h.

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Ce qu’on voit, par contre, ce sont les touristes, qui affluent à la grotte basaltique, sur la grève. Ce « hot spot » est un passage obligé en Islande. Et, comme partout, les asiatiques prennent des poses et occupent le terrain, parfois en tenue légère. Il faut beaucoup de patience pour faire une photo sans figurant importun.

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Alors nous recherchons un bivouac et le trouvons à quelques km, au hasard, devant l’église d’un hameau (en fait une grosse ferme). La plaine côtière est plus agricole et manifestement plus prospère, les agriculteurs sont bien équipés et tous en action pour profiter du soleil : Ils fauchent, retournent et emballent leur foin dans la foulée, ici le temps peut changer trois fois dans la journée !

N 63° 26’ 1.0’’   O 19° 10’ 55.2’’ Altitude 25m   Température 12°

82km Total 3814

24 Juin  Litla – Thorsmork

Nous attendons l’ouverture de la route de la presqu’île de Diyholaey, à 9h. Celle-ci est en effet fermée la nuit pour éviter de déranger les macareux qui reviennent nicher après leur journée de pêche, et repartent, vers 7h. Il faudra donc encore attendre pour les voir..

Direction Thorsmork, sur la rivière Borsa, endroit favori des habitants de la capitale pour leurs week end champêtres. La gravel road 26 est large, mais très pierreuse et donc pénible. Ses nombreux gués, nous en traverseront 21, nous font laisser le camping car au 1° gué , nous continuerons dans le pick up.  Mais pour l’instant, bivouac.

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N 63° 40’ 33.2’’  O 19° 48’ 58.7’’’   Température 11/14°

147km Total 3961

25 Juin  Thorsmok – Landeyjahofn

Ces gués ne présentent pas de difficultés pour le 4×4, mais il faut parfois aller sonder la profondeur, frisquet…

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25km en 1h30, souvent dépassés par les monstres locaux à fond la caisse,  et nous arrivons au but, camping très aménagé, point de départ de treks vers le glacier Solheimjokull,  et qui mérite le détour.

Il est effectivement très fréquenté, par des randonneurs ou des familles qui viennent y planter la tente pour le week end. Les belles ballades sont balisées, mais on se perd quand même…

Re piste, re gués, pour le retour vers la mer. Bivouac à l’embarcadère pour les îles Westmann.

Demain, ballade sur l’île et, peut être, les macareux..

N 63° 31’ 49.00’’  O 20° 07’ 7.6’’    Altitude  niveau de la mer  Température 8°

Km 66  Total 4027