Depuis El Calafate, aux portes du parc National des Glaciers, en Argentine, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour une excellente année 2018

Agnès et Patrice

  Jeudi 21 décembre. Jour 28

Dès le matin, belle ballade de 3 heures dans le parc, sur le Sendero costero.

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Il part d’une crique où se trouve le bureau de poste le plus austral du monde (fermé, c’est l’avant saison)

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Nous y observerons les effets de champignons, ressemblant à des vesses de loup et dont les spores provoquent d’énormes kystes sur les branches des faux hêtres, espèce quasi unique de cette superbe forêt.

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Nombreux oiseaux, au bord, et sur l’eau, qui n’attendent que le photographe…

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Et de belles espèces d’arbustes.

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Halte au Rio Pipo avant de quitter le parc pour quelques emplettes en centre ville, puis  nous regagnons notre bivouac, à la patinoire, l’endroit étant relativement abrité du vent, le réseau internet de la ville accessible, et, là aussi, relativement, stable.

Km 29 Total 5988

Soleil 4h46 / 22h11    9°/17°

Vendredi 22 décembre. Jour 29

2h30 de randonnée jusqu’au glacier Martial et son dénivelé de 500m qui nous laissera quelques courbatures.

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Le glacier est banal, seule la vue sur Ushuaia et le canal de Beagle  vaut le coup.

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Nous quittons l’agglomération, constatons de nouveau les dégâts causés par les castors et dépassons Tolhuin pour retourner à l’estancia Rolito, dans l’espoir qu’ils puissent nous recevoir : aucun contact téléphonique ou mail n’a en effet été possible, et l’office de tourisme incapable de nous assister, Google à ses limites. Nous tentons le coup..

Sur place, nous rencontrerons la famille, parents et frère, de la jeune femme qui nous avait reçus lors de notre précédent passage. Accueil très chaleureux, ils parlent un français parfait, et tournée de maté, tout le monde suce le même embout pour aspirer le breuvage, pas si amer qu’on l’aurait craint. Bonne nouvelle, il reste une chambre de libre pour le lendemain. Avant de nous rendre au bord du lac Fagnano, nous chercherons la panaderia qui, selon nos guides, vend les meilleurs gâteaux de la région. Très courue en effet, elle nous décevra beaucoup pour les gâteaux, mais les empenadas sauveront l’honneur.

Bivouac venteux sur la plage du lac Fagnano

S54° 31’ 42.8’’   W 67° 13’ 51.7’’

Km229 Total 6217

Samedi 23 décembre Jour 30

Nous gagnons Tolhuin et son hot spot internet à la station YPF. Compréhensive, la serveuse acceptera de baisser le son de la télé pour nous permettre deux petites vidéo conf. avec la famille Blanc/ Léo qui fête Noël avec un jour d’avance, chez Michel et Jo, à Montpellier, puis avec Eulalie et Thomas, à Bordeaux. Les écrans de smartphones sont bien petits, mais nous aurons le plaisir de voir, et d’entendre tout le monde, les plus jeunes n’étant pas les moins expressifs.

Etant attendus à Rolito dans l’après midi, nous pousserons, par 50 km de gravel road (ici appelé ripio) le long de la côte, jusqu’à  Cabo San pablo. Nous n’y trouverons que quelques cabanes de pêcheur, l’épave du Desdemonia, échoué là depuis une vingtaine d’années et une volée d’Ostreos negros, qui, comme leur nom l’indique, se nourrissent de coquillages.

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Nous aurons la surprise, sur la plage, de retrouver les mêmes résidences, en ruine, qu’au bord du lac Yehuin.

Nous apprendrons, à Rolito, qu’il s’agissait d’un projet gouvernemental de dynamisation de la région par le tourisme, qui n’avait pas vraiment tenu compte des conditions météos hivernales et des problèmes d’approvisionnement en fuel : faute de combustible, les installations sanitaires ont gelé, condamnant les bâtiments à l’abandon, puis au pillage.

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A l’ Estancia Rolito, Pepe Gonzales et sa femme Ana Luna, nous réservent le même accueil chaleureux que la veille.    A peine arrivés, Pepe nous embarque pour une ballade en forêt. Son engin, qu’il a assemblé lui-même, est unique : châssis et moteur Land Rover, boite de camion Bedford, carrosserie Jeep et suspensions home made.

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Comme il n’y a que trois places, et qu’un jeune couple français s’est joint à nous, Pepe m’emmène dans une remise où sont garés 4 quads. Ils servent à l’exploitation pour transporter du matériel, mais les chevaux restent irremplaçables. Il nous en  confie un, celui de Ana, après de brèves explications. N’ayant jamais piloté de quad, je serai surpris par la direction, assistée et très directe, et par l’accélérateur à levier, brutal. Nous traverserons la piste  4 ou 5 fois en zig zag, à manquer de peu les clôtures, jusqu’à ce que je comprenne les principes de conduite et que nous puissions suivre la jeep, puis la précéder, tout fiérots.. Je dois par contre encore avoir des bleus sur mes poignées d’amour, là ou Agnès s’est cramponnée bien fort, au démarrage…

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Ballade extraordinaire sur les pistes de cette estancia, dans la forêt, jusqu’à atteindre les pâtures où  grandissent les génisses.. On n’aura pas tout exploré, l’estancia , (une petite, 17 000 hectares seulement, les plus grosses atteignent 160 000…), compte 400 km de clôtures et 500km de pistes…

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De retour, la  fille de Pepe et Anna nous fera visiter le hangar où se pratique la tonte des moutons.

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Se pratiquait, plutôt, car  l’estancia ne possède plus que 150 moutons. Les carnages provoqués par les chiens errants, impossibles à éliminer dans cet environnement vallonné et boisé,  et malgré les talents de tireur d’élite  d’ Anna (Pepe dixit), provoquaient la perte d’un millier de bêtes par an sur un troupeau de 8000 ovins. Pepe, chirurgien reconverti en estanciero suite à un accident de moto, eut la tentation de vendre et de se réinstaller en Uruguay. Ana, descendante de la famille fondatrice, sut le convaincre d’y renoncer et ils engagèrent dans les années 2000  la reconversion en élevage de bovins de race Herreford. Leur troupeau compte aujourd’hui 800 têtes, ce qui leur imposa de vendre 7000 ha de bois et d’acheter 5000 ha de prairies, les vaches étant moins rustiques que les moutons. C’est aussi un élevage moins rentable, imposant des clôtures plus résistantes, d’un entretien couteux, et nécessitant d’importer à grand frais un complément de fourrage pour l’hiver depuis le nord de l’Argentine, les vaches étant incapables, contrairement aux moutons, de trouver leur nourriture sous la neige. Il occupe Pepe, Anna et leurs deux enfants, ainsi que deux ouvriers agricoles, nombre fort réduit  aujourd’hui, si l’on en juge par le nombre d’habitations visibles sur l’estancia.

Leur fille, vétérinaire, qui élève et prépare par ailleurs des chiens de berger, forme le projet de reprendre une petite activité ovine avec 500 têtes, ce qui ravit ses parents, manifestement génétiquement et affectivement liés aux moutons….

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Nous serons neuf à la table du dîner, un couple allemand étant également de la partie, en plus de nos jeunes français, et nous pourrons, autour d’un gigot  servi à volonté, comprendre un peu mieux le mode de vie de ces éleveurs à la ténacité admirable, dans un environnement aussi rude l’hiver, venteux l’été et dont la culture, la curiosité d’esprit et l’humanité, en font des hôtes exceptionnels.

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Nous abandonnons le véhicule pour la nuit, et redécouvrons le plaisir d’une vraie chambre.

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S 54° 17’ 3.8’’  W 67° 03’ 17.5’’

Dimanche 24 décembre Jour 31

Après un agréable petit déjeuner en compagnie d’Ana nous quittons les lieux en ne manquant pas de les recommander à ceux qui auraient eu le goût de lire ces notes et décidé de venir jusqu’ici : Estancia « Rolito » -  Rio Grande –Thorne 345 (9420) Tierra del Fuego.

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Compte tenu de l’isolement, sans accès internet et avec un téléphone peu fiable, la famille ne récupère ses messages à Tolhuin qu’une fois par semaine. (rolitodf@hotmail.com , tel. 02901492007)

Halte à Rio Grande, nouvelle video conf de Noël dans une station YPF puis direction San Sebastian. Très peu de monde sur la route ni à la frontière, où nous sommes à 13h. Passage rapide à l’immigration et la douane, plus long au contrôle sanitaire : la préposée est souriante, mais vigilante, elle fouille tout, et nous saisira des pois chiches et des pois cassés : même secs, ce sont des graines, prohibido.  On apprendra qu’il vaut mieux répondre « Oui » sur la déclaration d’importation de produits interdits, et ne pas en avoir, que de faire l’inverse,  et se faire piquer. Dans ce cas, il faut en effet retourner au guichet, récupérer la déclaration initiale et attendre que le préposé ait coché la bonne case puis détruit les produits par aspersion d’une solution ad hoc, avant de  pouvoir repartir vers le nord.

Dès la « Punta Maria » franchie, le long de la côte, nous avons retrouvé le paysage typique de la pampa patagonienne, steppe infinie et milliers de moutons.

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Ensuite belle piste Y71 le long de la côte, plein ouest, qui longe la  Bahia Inutil (curieux nom) jusqu’à la pingouinerie de Pinguins Reys.

Dans ce coin désolé, cas unique en Amérique du Sud, s’est réinstallée il y a une dizaine d’années, une petite colonie de 100 ’individus de Pinguins Rey, (pingouin roi) dont l’allure et la taille sont voisins de celles des pingouins « Empereur » popularisés par le film « La marche de l’Empereur » On peut les observer derrière une palissade, ainsi que pratiqué dans certains parcs, comme au Marquenterre.

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Nous filons ensuite jusqu’à Porvenir, 130km de Ripio, en  nous réjouissant à l’idée d’un dîner de poissons dans ce petit port de pêche où ont également lieu les embarquements pour Punta Arenas.

Sur la piste, nous assistons à la poursuite d’un mouton échappé. L’animal, serré par le chien s’effondrera sur place si brutalement que nous l’avons cru mort, il était seulement vaincu.

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Les pattes rapidement liées, le gaucho le hissera sur son cheval pour le ramener au troupeau.

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La région, qui semble désolée, possède en fait une riche faune, qui se laisse facilement découvrir, à ceux qui se lèvent tôt.

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Peu avant Porvenir, plages de gravier où les pêcheurs hissent leurs embarcations à l’aide de cabestans, selon une technique séculaire, ça nous encourage dans notre projet de réveillon « coquillages et crustacés ».

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Sur place, enfin, nous n’aurons pas l’enthousiasme de nos guides qui la décrivent comme une petite ville pleine de caractère : l’endroit est tristounet et semble mort.Est-ce la préparation du réveillon ?

Le particularisme de Porvenir tient à sa population : la région a été peuplée à la fin de XIX° siècle par des immigrants européens, notamment croates, et des chiliens originaires de l’île de Chiloe, attirés par l’épopée de la laine. Les noms des rues et des magasins ont des consonances qui en rappellent l’origine …Le restaurant le plus réputé, le « Club Croatia », en ce soir de Noël, est fermé. Nous sillonnerons toutes les rues en faisant halte à chaque restaurant (ça sera vite fait..) avec, quand quelqu’un se manifeste, toujours la même réponse : « cerrado ».

Nous nous résolvons à suivre la côte pour bivouaquer au pied du phare et nous préparer un petit repas festif, pour ce réveillon de Noël. Vu la maigreur de nos ressources en raison des restrictions  sanitaires, ça demandera un peu de créativité.

Nous débuterons  par un « Consommé de volaille façon Tierra del fuego ».. Suivez bien, la recette nécessite attention et rigueur : Décortiquez soigneusement un cube de bouillon, réservez. Préparez une poignée de vermicelles, réservez. Pendant ce temps, portez à ébullition un litre d’eau, d’origine locale, ce point est déterminant pour la réussite de la recette.  Y plonger le cube de bouillon. A complète dissolution, ajouter le vermicelle en pluie tout en fouettant le tout. Maintenir à légère ébullition 3mn, servez chaud.

Nous aurons au préalable débouché notre bouteille de Champagne, (le singulier est de rigueur, elle est unique) : Damien- Buffet, Blanc de Noirs pour les connaisseurs, avec quelques crackers. Elle accompagnera tout le repas (soyons fous !!!). Cela ira très bien avec les gambas, congelées à Rawson, qui seront sautées à l’huile d’olive et relevées d’ail et persil lyophilisés, épices ayant  échappé à l’inquisition sanitaire.

Au dessert, alfajores étouffe chrétiens de Tolhuin, on n’est pas mécontents d’en finir avec eux, et, pour terminer une lampée du whisky hors d’âge que nous avaient offert Laurence et Patrick, nous en avions en réserve une flasque de poche pour fêter les grands évènements. C’est bien le cas.

Nous dormirons très bien.

S 53° 18’ 50.6’’  W 70° 27’ 28.0’’

Km 390  Total 6736

Lundi 25 décembre. Jour 32

Nous chercherons en vain les rochers en forme de cygnes, sensés peupler la lagune, à quelques km de Porvenir. Impossible de s’en rapprocher.

Attente ensuite du ferry pour Punta Arenas, et quitter la Terre de Feu, une île, rappelons le. Nous avions réservé par internet via  smartphone, (et ça avait fonctionné, à notre grande surprise) Réservation bien inutile, le ferry est à moitié vide pour cette traversée de trois heures, le détroit de Magellan étant le plus large dans cette région.

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A noter cependant : une douzaine de bikers allemands chenus, et apparemment courbatus après des km de ripio, dont la vitalité pour entreprendre une expédition de ce type nous stupéfie. Elle nous impressionne autant que celle de ce jeune couple à vélo, tirant remorque porte bébé et accompagné d’un chien, que nous dépassâmes sur une route de Patagonie, au milieu de nulle part, pédalant face au vent.

Tant que l’on croisera des individus aussi fous, et aussi déterminés, on ne désespérera pas de l’espèce humaine, malgré Donald Trump…

Deux heures de traversée, la ferry à fond plat roule fortement, et nous voilà rendus à Punta Arenas. Plein de gazole, 20% moins cher qu’en Argentine, retrait de cash sans difficulté, là aussi ça nous change.

Petite ballade dans l’agréable centre ville, avec sa place Mùnoz Gamero aux cyprès centenaires, entourée de bâtiments cossus, demeures somptueuses des barons de la laine, immigrants enrichis à la fin du XIX°. L’un d’entre eux se verra attribuer par le gouvernement un territoire d’un million d’hectares !

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Pour une fois nous serons au bivouac avant 17h, dans le parc Maria Behety, du nom d’une héritière d’un empire lainier.

Malgré un vent frais, le soleil est brûlant, il faut se méfier des UV, phénomène déjà rencontré en Islande : « Au printemps, la conjonction des températures très froides et  du retour du soleil dans les régions polaires entraine la destruction rapide de l’ozone stratosphérique par les CFC et la formation du « trou dans la couche d’ozone ». Avec l’été, les températures grimpent et l’ozone se reforme, jusqu’au printemps suivant ». (guide Lonely Planet)

S 53° 18’ 50.6’’   W70° 27’ 28.0’’

30km Total 6766

 

 

5 commentaires pour “2017 12 26 Tierra del Fuego 3

  1. BLANC le 2 janvier 2018 à 12 h 23 min a posté:

    Coucou à tous les 2

    Nous vous souhaitons une très belle année 2018, qu’elle vous apporte du début à la fin de la joie, de l’amour, du bonheur, de la réussite dans tous vos projets et surtout une excellente santé.
    Bonne route
    Gros bisous
    Daniel et christine

  2. Clem et Paul le 2 janvier 2018 à 13 h 38 min a posté:

    J’aime beaucoup l’idée de votre sortie en quad… Dommage qu’il n’y ait pas de vidéos! Des photos des bleus?
    Pour la recette du consommé de volaille, je vais essayer de la reproduire mais pas du tout sûre d’y arriver : c’est de la grande cuisine!
    On vous embrasse et on vous souhaite ainsi qu’à tous vos lecteurs une excellente année 2018!

  3. Francois le 2 janvier 2018 à 18 h 47 min a posté:

    Superbe « planté du bâton » d’Agnès augurant une année 2008 dynamique coachée par Patrice ; la marche nordique dans l’ hémisphère Sud un vrai défi.
    Magnifique ce pingouin qui s’était mis fort opportunément sur son 31 : quelle classe.
    Enfin, en cette période évangélique, je dois dire que la parabole de la brebis égarée en prend un coup : c’est plutôt l’équipée sauvage .

    Nos meilleurs vœux de santé et de bonheur à Pénélope et Ulysse en vadrouille et à leurs followers
    Josette et François

  4. Francis & Corinne le 3 janvier 2018 à 18 h 30 min a posté:

    Kikou les baroudeurs,
    Très bonne année à vous aussi, santé, bonheur et pleine réussite dans vos ambitieux projets d’aventure.
    Tout comme Clem et Paul, j’aurais bien voulu voir l’équipée Quad.
    Continuez à nous faire rêver …

    Gros bisous à vous deux.
    On attend avec impatience la suite du feuilleton …

    PS: j’ai essayé aussi la recette, pas sûr de l’avoir réussi, mais tu as raison, l’eau doit y être pour beaucoup …

  5. michel et emma le 7 janvier 2018 à 18 h 56 min a posté:

    beaucoup de bonheur de joie et d’aventures nouvelles en 2018 !!!
    bravo pour les pingouins ,renards ,huitriers noirs et oiseaux divers !!
    mais la désormais fameuse recette du bouillon terre de feu c ‘est le sommet!
    Ca nous rappelle une série de romans policiers culinaires dont le nom m’échappe…
    soyez prudents : ne prenez pas froid !!
    bises Michel

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