Archives mensuelles: juillet 2017

Vous parcourez les archives du site par mois.

 Askja

21 juillet Askja- route N1

La piste vers le volcan Askja est sans conteste la plus belle que nous ayons empruntée jusqu’ici. Elle alterne les longues zones roulantes, quelques gués, les traversées de chaos dans du sable blanc, les zones rocheuses qu’il faut franchir au pas et les passages de sable noir piégeux,

DSC_0876 (1280x848)

Bien sûr, la tôle ondulée est souvent là mais, comme disait Montand dans « Le salaire de la peur » : il faut trouver la bonne vitesse pour voler sur les crêtes, sinon c’est « au ralenti ». Pour nous, c’est entre 50 et 60km/h. Et ça marche, le problème c’est qu’il ne faut pas freiner, sinon ça vibre si violemment  qu’on en a les plombages qui sautent, sinon le dentier qui se décolle…

Au 1° gué, deux minibus qui viennent de nous dépasser à grande vitesse se sont arrêtés. Le groupe d’italiens qui les occupent attend pour voir si c’est « passable » car, bien que 4 roues motrice, leurs véhicules ont une faible garde au sol. Nous le franchissons donc en tête, il est bien moins redoutable que ceux de la piste vers le Laki.

Les traversées du lit principal de la Jokulsa se font par des ponts à voie unique, un gué serait impossible vu l’encaissement et la violence du courant.

DSC_0883 (1280x848)

Avant l’un deux, petit terre plein  pour permettre les traversées du pont, celui-ci est déjà bien encombré : Les passagers d’un convoi de trois 4×4 y font la pause photo. Nous nous y garons quand débouche du pont un véhicule du parc naturel, et en face, les minibus. Tout le monde descend, la « ranger » ses fiches à la main, les italiens, comme des italiens. Et un  temps de silence….Le 4×4 du parc, frein mal serré, s’est mis en mouvement dans la descente. Impossible de le retenir, il vient gentiment, mais fermement, enfoncer le bouclier du premier minibus…

La ranger est effondrée, les  réactions sont diverses, mais expressives, chez les italiens. Quand j’expliquerai à mon voisin que la ranger, avec ses fiches, venait leur prodiguer des conseils de prudence, il aura ces mots emprunts d’une sagesse millénaire  « La vita e ironica…. »

Belle piste donc, qui conduit au refuge situé au pied du volcan Askja.

DSC_0938 (1280x848)

8km de montée en voiture, puis 3km de marche, avec passage dans la neige, nous mènent au bord du 3° cratère. La zone s’est en effet formée au cours d’éruption successives, la première, il y a 15000 ans, ayant produit une immense caldera de 45km² (7km de diamètre, tout de même) qui s’est remplie de matières éruptives lorsque la voute de la chambre magmatique, vidée de son contenu par l’éruption, s’est effondrée.

DSC_0897 Panorama (1280x425)

Lors d’éruptions suivantes, deux nouveaux cratères se sont formés à l’intérieur de cette caldera, avec les mêmes phénomènes d’effondrement. Un immense lac d’eaux de fonte s’est formé dans le premier, le second recueille les eaux, troubles, d’une source chaude. Il attire les baigneurs qui ne craignent pas le risque d’une descente périlleuse.

DSC_0903 Panorama (1280x563)

DSC_0924 (1280x848)

Retour par le même chemin, vous noterez que, la neige ayant fondue, Agnès, qui aime ça, se fait un petit nettoyage de godillots..

DSC_0927 (1280x848)

Redescente avec, au loin, les pentes enneigées du volcan Snaefell (1833m), puis passage au village de Möorudalur et ses maisons de tourbe.

DSC_0937 (1280x848)

DSC_0942 (1280x848)

Ayant atteint la N1, nous recherchons un endroit ad hoc pour passer la nuit, au sommet d’un col, un parking offre une vue extraordinaire sur la ligne d’horizon. Il y a bien un panneau mentionnant « No overnight stay » mais, vidés par les 200 km de piste, nous ne voulons pas aller plus loin. Mauvaise pioche, à minuit et demi, un bruit de moteur, puis des coups répétés à la porte annoncent une visite. On tente bien de faire comme si on avait rien entendu mais les coups se font impérieux. Dernière tentative, la sortie en caleçon pour culpabiliser l’intrus, qui s’en tape.

La palabre échoue : notre homme insiste, on ne peut rester là car « we spend time to clean the area, and want to keep it clean » sous entendu : les campeurs salissent tout. Il  nous quitte. On démarre donc, grognons, (dans le doute on avait quand même tout prévu pour un départ rapide), roulons dans la surprenante clarté nocturne, croisons notre vigile qui, semble t il, a fini sa ronde et revient vérifier qu’on a décampé, et trouvons enfin un parking après 15km, moins sympa mais déjà bien garni. Celui là n’est manifestement pas interdit. Est ce parce qu’il est muni de WC type « chantier » ?

Bien mesquine conclusion pour une si belle journée, je ne résiste pas au plaisir malsain d’illustrer ce qui semble être devenu un problème obsessionnel en Islande.

DSC_1119 (1280x848)

Km 238 Total 8094

N 65° 27’ 21.7’’    O 15° 48’ 24.8’’  19°C

22 juillet  N1 – Barrage de Lagarfössstöô

Halte logistique à Egilsstadir, nœud routier pour le nord est. Nous y bouclons le tour de l’Islande mais, arrivant du sud sous le soleil, nous ne reconnaissons pas la ville que nous avions abordée par l’est sous la pluie, en débarquant du Norrona…Elle est bien plus sympa aujourd’hui.

Nous remontons vers le nord par la gravel road 94, sans grand intérêt, objectif Bakkagerdi et ses macareux. Auparavant, il faut franchir la péninsule qui sépare l’estuaire des rivières Jokla et Lagarfljot, parallèles dans cette zone, du petit fjord Borgafjordur au bord duquel est bâtie le village. Col bien raide, et vue somptueuse sur l’estuaire.

DSC_0945 Panorama (1280x368)

A l’arrivée, nous ne sommes pas déçus. A 2km du village, un promontoire et des macareux par centaines, au bord de leur terrier.

DSC_0995 (1280x648)

DSC_0035 (1280x956)

L’un d’eux n’a pas terminé son déjeuner..

DSC_1010 (1280x934)

DSC_0002 (1280x787)

Maladroits, aux ailes courtes,  ils ont besoin de se jeter dans le vide pour prendre l’air.

DSC_0011 (1280x848)

DSC_0073 (1280x1160)

Dans une semaine, les petits nés en avril  sont maintenant autonomes, ils partiront tous pour passer l’hiver dans l’atlantique.Les pétrels fulmar, eux, nichent dans la falaise, les petits, moins précoces, réclament leur nourriture, les parents arrivent bien vite..

DSC_0063 (1280x872)

DSC_0057 (1280x848)

Belle séance de photos, nouveau franchissement du col, et nous préférons, pour redescendre vers Egilsstadir, la petite gravel road 925 qui, sur l’autre rive de la Lagarfljot, s’avèrera bien plus jolie, et peu fréquentée.

Bivouac en bord de rivière, au barrage de Lagarfössstöô (vous pouvez vérifier, il y a bien trois s et trois o, dont deux trémas et un circonflexe..)

N 65° 30’ 11.2’’  O 14° 21’ 44.9’’

Km 227  Total 8321   22°C

 

 Barrages

23 juillet Barrage de Lagarfössstöô – Bakkafjordur

Nous quittons le barrage de Lagarfössstöô, datant des années 1975, il est de taille modeste, 27 MW. De ses rives, comme de bien des endroits en Islande, vue sur les neiges éternelles..

DSC_0086 (1280x704)

La 925 est effectivement peu fréquentée : nous doublons un véhicule arrêté quand une jeune femme jaillit, faisant de grands signes : Ce jeune couple germano-autrichien, qui a campé sur place, est en panne de batterie. Cela peut arriver facilement ici lorsque la voiture, petit modèle de location en l’occurrence, n’est pas équipée d’alarme : Il faut rouler en phares et, comme il ne fait jamais nuit, à l’étape, on peut facilement les oublier. Nos câbles de démarrage règleront le problème et nous les escorterons jusqu’à Egilsstadir.

Nos guides indiquaient qu’il fait plus souvent beau dans le nord que dans le sud, c’est confirmé : le temps est exceptionnel, pas un nuage. L’Islande étant située sous un des « trous » dans la couche d’ozone, ça chauffe donc très vite. Nous en profitons pour explorer la côte nord, traversons la péninsule du Smjorvatsneheiôi par un col aussi raide que son petit frère, de l’autre côté de l’estuaire.

DSC_0092 Panorama (1280x412)

Halte à Vopnafjôrdur, siège d’une importante usine de transformation de poisson, calme en ce dimanche, devant laquelle est amarré un énorme chalutier. Ici, ce ne sont pas les pointus de La Ciotat…, De plus le réchauffement climatique, qui fait migrer les maquereaux vers le nord, les favorise.

DSC_0099 (1280x848)

Belle promenade sur la côte, au bout de la 913, où nous passons un grand moment à admirer les eiders, à faire décoller des vagues d’oiseaux, et même à faire brièvement trempette, à la scandinave, le maillot étant resté dans la voiture. Nous sommes seuls sur cette plage, et les moutons désapprouvent mais restent  planqués à l’ombre.

DSC_0112 (1280x850)

DSC_0125 (1280x854)

DSC_0101 (1280x849)

DSC_0105 (1280x848)

Remontée vers le nord jusqu’à Bakkafjordur, village perdu sur un promontoire. Un appontement en béton, abandonné, et un baraquement rouillé, à la forme caractéristique de demi- cylindre horizontal, témoignent de l’occupation anglaise. En 1942, ils s’installèrent sur l’île et y construisirent une base aérienne, devenue depuis l’aéroport de Reykjavik, afin de protéger les convois de l’atlantique. Ce hangar  me rappellera ce roman d’Arnaldur Indrioasson que nous avions lu avant le départ, pour mise en ambiance, où un jeune cinéphile était assassiné dans un cinéma installé dans un de ces bâtiments, lors de la mémorable partie d’échecs Bobby Fisher- Boris Spassky qui se tint à Reykjavik et constitua un sommet symbolique de la guerre froide.

Bivouac à quelques km, face à la mer, à deux pas du nouveau port (curieuse habitude des camping caristes, qui ne peuvent voir une étendue d’eau sans se planter devant..)

N 66° 01’ 27.7’’    O 14° 48’ 44.8’’    20°C

Km 181 Total 8502

 

24 juillet Bakkafjordur -  Barrage de Karahnjukar

Il est tôt, la mer est d’huile, les pêcheurs rentrent au port, et les camions attendent, les containers de glace prêts. La pêche n’est donc pas qu’industrielle, mais toujours bien organisée.

DSC_0163 (1280x791)

DSC_0162 (1280x765)

Echange avec un chauffeur, ici tout le monde parle anglais, qui ravi, nous souhaite la bienvenue : « Ici, personne ne vient nous voir !!! »  Mission accomplie

Retour par la 920, au sud de Vopnafjôrdur, et visite de la superbe ferme en tourbe de Bustafell. Construite à partir de 1770, elle comporte 24 pièces et abritât, ouvriers agricoles compris, jusqu’à 30 personnes. Achetée en 1943 par l’état, sous condition d’en faire un musée vivant, elle resta occupée par la famille jusqu’en 1966. Celle-ci exploite toujours la ferme depuis une maison neuve, à deux pas. (Je m’interroge d’ailleurs sur la chaine de décision, pour l’acquisition par l’état : en 1943, l’Islande était danoise, occupée par les anglais et le Danemark par les allemands….)

DSC_0176 (1280x848)

DSC_0178 (1280x848)

DSC_0181 (1280x848)

DSC_0186 (1280x848)

Les conditions de vie, dans ce qui était pourtant une exploitation prospère, permettent de comprendre pourquoi 20% de la population islandaise a émigré au XIX° siècle.

Nos étapes à Laugafell et Askja ayant été écourtées pour causes météo, nous disposons d’un peu de temps et décidons de nous rapprocher du Vatnajokull, dont nous ne connaissons que la face sud, sans en avoir vu le sommet, dans les nuages. Retour donc vers le sud, via, bien sûr, l’incontournable Egilsstadir, la 931 et la 910.

Un petit tour à la cascade de Hengifoss , 118m  quand même, qui a la particularité de chuter d’un plateau constitué de couches volcaniques résultant d’ éruptions successives, leur surface s’étant colorée en rouge à la suite de l’oxydation du fer contenu dans la lave , au cours des millénaires de l’ère tertiaire pendant laquelle chacune d’entre elle s’est trouvée exposée à l’air, la chaleur et l’humidité, avant d’être recouverte par l’éruption suivante.

DSC_0213 (1280x848)

Nous poussons, à travers le plateau, jusqu’à l’énorme barrage de Karahnjukar, sous le soleil, le Staefell domine le paysage .

DSC_0222 Panorama (1280x443)

Type Serre Ponçon ,construit en bordure du parc naturel ! Il retient les eaux de fonte du Vatnajokull, normalement drainées dans un profond canyon par la rivière Jokulsa a Bru..

DSC_0234 (1280x848)

DSC_0236 (1280x798)

Il a été construit en 2007 pour alimenter une fonderie d’aluminium du groupe Alcoa, bien qu’il n’y ait pas d’alumine dans le sous sol islandais. Ce groupe américain est venu chercher ici de l’électricité bon marché. Colossal, et flanqué de deux barrages secondaires, il endigue un lac artificiel dont le niveau monte en été de 35 à 50m.  Les turbines ne sont pas sur place mais en  aval, à Fjorsdal, dans une usine souterraine creusée  sous le plateau, de puissance installée 700MW. Les eaux y sont amenées depuis le barrage par trois tunnels de 50km , puis conduites sur les turbines par un puits vertical de 3m de diamètre et 400m de hauteur …

Bivouac au dessus du barrage, pas un chat dans le secteur

DSC_0238 Panorama (1280x322)

N 65° 30’ 11.2’’  O 14° 21’ 44.9’’ Altitude 555m

Km 227  Total 8321   22°C

 

Et les rennes …

25 juillet Barrage de Karahnjukar – Skriduklaustur

La journée s’annonçant longue, nous quittons tôt le bord du lac, au loin, les glaces du Vatnajokull.

DSC_0275 Panorama (1280x359)

Nous attaquons la piste F910, qui nous mène à la source chaude de Laugavelir. Dans ce vallon que l’on atteint après une descente très caillouteuse, une ferme en tourbe, simple bâtiment à demi enfoui que l’on distingue à peine. Il est quasi en ruine. En ce lieu, un panneau indique que le paysan s’est donné la mort, ayant perdu tous ses moutons lors d’un blizzard, en avril 1906. A voir l’isolement de l’endroit, on se dit qu’on l‘aurait fait avant…

DSC_0269 (1280x848)

DSC_0252 (1280x848)

Plus gai, la petite source chaude qui dévale sur une centaine de mètres et se jette par une cascade dans la rivière. Le massage des épaules est un délice.

DSC_0255 (1280x848)

DSC_0257 (1280x848)

Le lieu vaut tellement la visite que l’on en note les coordonnées : N 65° 00’ 19.9’’  O 015° 45’ 49.1’’

Remontée vers le nord par la piste F909 qui conduit, en 12km et quelques gués au pied du Snaefel, volcan de 400 000 ans (!!!).

DSC_0231 (1280x745)

DSC_0280 (1280x848)

En route, à nouveau, un jeune ranger nous arrête et rappelle les consignes de conduite sur les pistes avec ses petites fiches. Au refuge, seul, un de ses collègues attend à l’extérieur. Nous l’invitons à prendre un café, ce qui l’étonne, et le ravit. Nous découvrirons que c’est un amateur de vins français connaisseur des cépages des Côtes du Rhône. Quand nous lui annoncerons que nous habitons non loin de Châteauneuf du Pape, il sera aux anges..

Il nous quitte précipitamment, un 4×4 vient d’arriver avec deux clients qu’il doit guider sur le glacier.

Nous prenons le même chemin, piste caillouteuse avec quelques gués qui nous mènera, en 18km, à la limite des glaces, à 900 m d’altitude, entre le Bruarjökull et l’Eyjabarkkajökull ( je ne m’en lasse pas..) deux exutoires nord du Vatnajokull dont nous voyons, enfin sous ce beau soleil, le sommet.

DSC_0311 Panorama (1280x373)

Promenade en bordure de glacier, les eaux de fonte jaillissent en torrent chargé de terre, et parfois repassent sous la glace, et provoquent sa fissuration.

DSC_0301 (1280x848)

 

Au retour, au bout de 2km, coup de frein brutal : Au sommet de la côte, une harde de rennes traverse la piste. On se jette sur les appareils photo et, bien sûr, ce n’est pas le bon objectif sur le boitier. Fébrilement je le change, ils commencent à trottiner et on les distingue maintenant à peine sur la mousse

DSC_0314 (1280x803).

Agnès à juste titre, me conseille d’atteindre qu’ils franchissent la crête. C’est bien mieux..

DSC_0322 (1280x848)

Nous ne sommes pas rassasiés, remontons en voiture jusqu’à l’endroit où ils ont disparu et partons en chasse, excités comme des gamins. On contourne un sommet, grimpe sur un promontoire, ils doivent être derrière. On retrouve effectivement la harde, plus de 50 bêtes, dans une combe, en contrebas.

DSC_0333 (1280x848)

DSC_0324 (1280x612)

Nous sommes sous leur vent, on peut encore s’approcher, jusqu’à ce que la vigie nous détecte et parte au galop, suivie de toute la harde…

DSC_0339 (1280x682)

DSC_0343 (1280x681)

DSC_0337 (1280x848)

Pour se consoler, Agnès, qui nous a  fait une belle vidéo des rennes, photographie les saxifrages, ça galope moins vite…

DSC_0346 (1280x848)

P1050495 (1280x960)

Comme pour les baleines, nous avons été très chanceux : à la maison du parc, on nous indiquera que, bien qu’il y ait 6000 rennes sauvages en Islande, dont 1000 dans cette région, il est très difficile de les voir, encore plus de les approcher. Le voyage en Islande se termine en beauté…

Encore émus, nous redescendons la F909 qui nous semblera, au retour, très rapide, ferons un saut à Skriduklaustur , près de  Lagarfjot, au musée situé dans la maison de l’écrivain Gunnar Gunnarson.

DSC_0355 (1280x848)

Elle a été bâtie dans un endroit sublime, près des ruines d’un monastère du XIV°. Rien à voir avec nos abbayes cisterciennes, ça ressemblait plutôt à une ferme de tourbe.

DSC_0351 Panorama (1280x385)

Demain, visite de la maison du parc et de la « Forêt d’Islande », replantée il y a 50 ans dans la seule zone où subsistaient quelques spécimen de la forêt primaire. Déjeuner prévu au restaurant du musée,( il nous reste des couronnes islandaises ..), retour au port et embarquement pour les îles  Feroë.

Bivouac en bord de rivière, près de Skriduklaustur, à deux pas de l’exutoire des eaux du barrage, où nous avions passé la nuit dernière. La boucle est bouclée.

N 65° 01’ 26.0’’    O 14° 55’ 54.2’’    22°C

Km 181 Total 8502