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Jeudi 9 avril Jour 23 Nukus – Citadelle D’Ayaz Kala
Paysage de steppe, qui retrouve des couleurs lorsque nous nous rapprochons de rivières, canaux d’irrigation ou de lacs.
Nous quittons l’axe principal pour visiter les sites archéologiques au NE de Bo’ston.
Déjeuner près des ruines de Chilpik Kala, dont il ne reste que des pans de muraille d’argile et quelques vestiges de salles voutées. Constructions uniquement en briques de torchis, qui ont mal résisté au temps
Nous nous enfonçons un peu plus dans la steppe, pour atteindre les citadelles de Toprak Kala et d’ Ayaz Kala où nous avons prévu de passer la nuit. Elles se méritent car il faut gravir les hauteurs sur lesquelles elles sont perchées pour découvrir ces forteresses d’argile, qui valent plus par ce qu’elles racontent de leur passé que par leur architecture ou leurs décorations. Du sommet de leurs murailles, en fixant la steppe, on ne peut s’empêcher de revivre la dernière scène du film « Le Désert des Tartares », et guetter la ligne de cavaliers sur l’horizon.
L’apparition d’une fuite, goutte à goutte, de gazole depuis le réservoir de réserve et le constat qu’elle provient d’une soudure sur le flanc intérieur me conduit, sur les conseils de Guy, à décider de le vidanger et de faire la réparation sur place. Un des employés du site, qui s’est couché avec moi sous le camion, m’amènera alors deux tubes d’araldite qu’il recommande, par signes, pour l’opération. Il possède par ailleurs des jerrycans vides, qu’il nous prête. Je constaterai vite qu’il sait ce qu’il fait, lui laisserai prendre la main et il nous posera, à l’aide de bandes de toiles, un emplâtre très propre après avoir bien préparé et décapé le champ opératoire. Au remontage, des bandes de feutre de yourte protègeront la zone sensible du frottement des entretoises qui avait blessé la soudure.
Soulagés, on s’offre une petite soirée à la yourte restaurant.
Bivouac près du groupe de yourtes qui sert d’hôtel aux rares touristes désireux d’y passer la nuit en cette saison.
N 42° 00,730 E 061° 01,390
168 km Total 6925
Vendredi 10 avril Jour 24 Ayaz Kala – Khiva
Samedi 11 (J25) Dimanche 12 (J26) Khiva
Arrivée à Khiva en fin de matinée, un petit tour au bazar en attendant le guide qui doit nous accompagner pendant ces deux jours. Il nous aidera à trouver le bivouac ad hoc. Nos contraintes sont simples : Accès à l’eau, à l’électricité, à internet et enregistrement à l’OVIR, office contrôlant l’immigration. Ce dernier point implique automatiquement un parking d’hôtel. A Khiva, ou Xhiva, ce sera l’hôtel Aminxon.
Il est tenu par une famille dont le fils ainé, 10 ans assure de fait la fonction de chef réceptionniste : Il est fort débrouillard et le seul anglophone de la famille. En Ouzbekistan en effet, à partir de 7 ans, les enfants apprennent le russe et une seconde langue.
Khiva est une ville étrange, la seule qui ait peu souffert de destructions lors de sa conquête par les russes : La disproportion en armement était telle que les envahisseurs n’ont eu que peu de coups de canon à tirer pour détruire la porte principale et pénétrer dans la ville.
Cette cité, entourée de murailles de pisé, protégée par l’UNESCO, qui comptait 75 moquées et plus de 15 medersa (université coraniques) fut la capitale du trafic d’esclave pour toute l’Asie centrale. Elle est aussi la ville natale d’un des grands mathématicien et géographe de l’âge d’or arabo-persan, Al Ghorzmi, d’où provient le mot « algorithme ».
Son centre historique est un lieu hors du temps, où les medersa sont devenues des hôtels et les nombreux palais du gouverneur des musées. Haut lieu touristique, elle attire également les Ouzbèques et reste, par superstition, un lieu privilégié pour s’y marier. Nous y flânerons, en cherchant l’ombre (il fait 36°), entre le bazar, le minaret bleu, le harem et la mosquée Juma aux 218 colonnes en bois, qui nous rappellera la mosquée de Cordoue.
Partout des gens curieux des étrangers, des inconnus nous saluent, la main sur le cœur ; les photos sont acceptées, voire recherchées et les sourires ne sont pas économisés. De nombreux groupes d’écoliers, ou de retraités se mêlent, en cette fin de semaine, aux familles et aux cortèges de mariage. Pour ces derniers, la coutume veut que les mariées baissent la tête lors du cortège. Est-ce dû au fait que la plupart découvrent leur époux ? Les plus chanceuses l’auront rencontré une ou deux fois….
Bivouac Hôtel Aminxon N 41° 378.330 E 60° 363.89
Km 112 Total 7037















Nous vous suivons pas à pas… Tous ces noms de lieux nous font rêver et nous rappellent nos lectures d’enfants. Votre blog pourrait faire l’objet d’une publication tant tout est précis. Merci pour ces superbes descriptions. Nous adorons.
On vous embrasse. Bon chemin.
bravo cela devient plus artistique: les photos de khiva sont belles.Il semble que vous soyez arrives dans une région plus hospitalier que précédemment…
Patrice j’ai assiste a une journée au lycée de l’arc à orange pour le 50 eme anniversaire (!!). J’ai rencontré elles frères Polge (dominique et x?). l’un deux se souvient très bien de toi…
bonne route . Nous attendons la suite avce impatience !!