Jeudi 7 mai  Jour 52    Nura – Kashgar 

Départ précoce, 6h30, ça grogne un peu dans les rangs. La journée va être longue et nous voulons éviter les files d’attente. Arrivée au poste kirghize à 7h15 après avoir doublé la longue file de poids lourds en attente, et nous être un peu frayé un passage en réveillant des chauffeurs pour qu’ils bougent leur semis mal garées, nous sommes les premiers devant la barrière, qui n’ouvrira qu’à 8h…

Formalités rapides pour ces régions, puis nous nous engageons dans le no man’s land et butons rapidement sur une belle grille en fer forgé qui ne s’ouvrira qu’à 8h 45.

Contrôle des passeports, quelques km et nous arrivons au poste frontière. Pris en charge par l’officier qui parle un anglais parfait, il veut savoir qui est le leader, nous demande de contacter l’agence de voyage (China Comfort Travel qui a géré depuis Paris toutes les formalités) afin que ses représentants viennent nous chercher, exprime son vœux d’obtenir notre coopération ( pas de danger de répondre non…) et déclenche les vérifications.

On sent tout de suite une armée sous contrôle, treillis impeccables, gants blancs pour les contrôleurs, distance hiérarchique évidente, rôles clairement répartis.

Visite sérieuse des véhicules, mais pas tatillonne, et nous sommes invités à nous garer pour attendre notre guide.

Nous avançons nos montres de 2 heures, et vers 13h le véhicule de l’agence se présente, avec Sally , petit bout de femme qui nous accompagnera quasiment pendant 3 mois, ainsi que Jack et Karem, représentant le sous traitant local de CCT. Ils s’occuperont des formalités liées à l’entrée des  véhicules.

Nous sommes en Chine !

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Départ vers Kashgar par une excellente route, toute récente, qui emprunte la même vallée, semi désertique et encaissée dans un plateau d’argile, que l’ancienne route / piste dont l’état nous  évite toute éventuelle nostalgie !

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150km vite avalés, ça descend bien, et nous sommes au bureau d’immigration. Immense hall, qui pourra accueillir 100 fois plus de passages, nombreux uniformes. Nous apprenons que la réglementation sanitaire interdit l’importation de laitages, produits carnés, fruits et légumes, mais on nous suggère de consommer avant le passage. On avale donc yaourts et fruits et se débarrasse du reste (je ne garantis pas que d’aucuns n’aient pas conservés quelques denrées auxquelles ils tenaient, le contrôle ultérieur sera assez libéral)

Inspection des véhicules, Guy se fait saisir sa carte IGN car elle attribue au Japon un ilot revendiqué par la Chine, (nous avons la même, elle échappera à l’autodafé), passage sous une rampe symbolique de désinfection, très longue attente et nous pouvons continuer vers Kasghar que nous atteindrons vers 20h30.

 

La longue traversée de la banlieue nous permet d’encaisser les premières impressions :

-          Nous sommes dans le Xinjiang, région autonome Ouighoure où les Hans, l’ethnie dominante en Chine, sont ici minoritaires. De fait, sur le type physique, rien ne permet de penser que nous sommes en Chine, tout nous rappelle les pays que nous venons de traverser.

-          L’activité est intense, la ville surpeuplée, la circulation de folie avec des milliers de scooters qui se faufilent en silence (ils sont électriques), des enfants qui traversent, des taxis qui s’arrêtent et repartent sans avertir.

-          Partout on abat des anciens quartiers en pisé pour y bâtir des immeubles d’habitation, en particulier dans la périphérie, le long de vastes boulevards. 

Bivouac pour 3 nuits dans le parking de l’hôtel Seman, vaste ensemble de plusieurs bâtiments, bars, restaurants. L’aspect extérieur est engageant, les façades moins visibles décrépites, à l’intérieur, style Bollywood.

L’emplacement réservé au stationnement est étroit, nous serons garés sur l’arrière d’un des restaurants, bercés par la machine à laver qui fonctionnera jusque tard dans la nuit. Le prix, et ça sera sans doute le cas partout en Chine, est assez élevé : 100 yuans pour un parking sec, 150 avec eau et électricité (le yuan est à 6.8€) 

Petite promenade et resto pour la phase immersion. Il est 22h, les familles arrivent pour dîner et c’est le coup de feu dans la salle où on nous accueille aimablement, et où le choix des plats se fait sur photos. Petit problème de communication, les plats sont prévus pour plusieurs personnes, et nous en avons commandés 3 pour 4 !  Nous en viendrons malgré tout à bout tellement nous les apprécierons (Tofu sauté, nouilles sautées et ragout de bœuf). Il fait encore très chaud, près de 30° et les épices contribuent à l’empourprement des visages…

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N 39° 28’233     E 75° 58’018

Altitude 1268m

272km  Total 9451

 

Vendredi 8 et samedi 9 mai. Jours 53 et 54     Kashgar 

Nous passerons la journée du vendredi sous un soleil de plomb, au centre de contrôle technique situé à une 40 de km de Kashgar. Arrivés à 10h, nous serons englués dans la masse de véhicules de tous types qui viennent effectuer leurs visites périodiques. La présence de nos guides permettra de by passer quelques files d’attente mais nous ne couperons pas à l’inspection détaillée (recherche et décalque des N° de châssis, photos sous tous les angles, pesage, banc de freinage et contrôle des éclairages dans une installation très performante) Il nous faudra coller des bandes réfléchissantes sur les bords de caisse, (hors de prix, 8 yuan pièce et il nous en faudra 20) et une dizaine de stickers d’assurance sur le pare brise.

On nous remet nos cartes grises (format A4, à garder sur le parebrise) mais nous attendrons 2heures en fin de journée, en vain, plaques et permis de conduire. Nos guides ne sont pas parvenus à les obtenir, un fonctionnaire étant absent, ils espèrent pouvoir nous les faire parvenir lundi. 

Notre journée ne sera pas complètement perdue cependant, puisque, ayant choisi de déjeuner avec les guides dans l’unique gargote du lieu plutôt que dans notre véhicule, nous bénéficierons de notre première leçon sur la façon de déguster un plat de nouilles en les observant :

-          Tout d’abord un temps d’observation, baguettes prêtes, pour déterminer à quel endroit porter l’attaque.

-          Basculement du tronc, nez au raz de l’assiette, les baguettes saisissent un écheveau et l’enfournent prestement. Naturellement, tout ne rentre pas.

-          Aspiration bruyante pour terminer l’opération et recommencer le cycle, avec, en variante, des phases de picorage des légumes et parcelles de viande qui agrémentent la sauce.

A l’éxécution, nous nous révèlerons assez doués dans l’ensemble, un peu faibles au niveau bruitage.

 

Retour tardif à l’hôtel, sans avoir vraiment compris sur quelle base horaire on fonctionne ici. L’heure officielle est celle de Pékin (Beijing), donc décalée par rapport à l’heure solaire locale. Certains vivent sur l’heure locale, d’autres sur l’heure officielle. A 8h du matin encore très peu d’activité, les magasins ouvrent à 10h et les restaurants se remplissent à 22h… 

Le lendemain, après une longue et vaine attente pour obtenir des clés 3G et des cartes sim dans une boutique high tech aux vendeuses de même, nous visiterons, sur une hauteur, la vielle ville, ceinte de murailles d’argile. Elle est quasi totalement en reconstruction et nous comprendrons que c’est grâce à une volonté gouvernementale et la subvention de la moitié des travaux. Viendra ensuite la mosquée Idgah, construite au XV° siècle et sans intérêt architectural, mais dont l’intérieur, qui peut accueillir 20 000 fidèles, ressemble plus à un parc qu’à un édifice religieux.

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Nous terminerons la journée dans la ville Ouighoure, dans la fumée des brochettes et l’odeur des galettes qui cuisent dans des fours en forme de jarre.

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Au cours de ces promenades nous serons frappés, dans une région où presque toutes les femmes portent un foulard, par certains contrastes vestimentaires: Mini jupes moulantes et cheveux couverts. Le port de la mini jupe, s’il facilite le pilotage des scooters, n’en provoque pas moins des situations d’une impudeur rare en Europe ( François, reste calme, il n’y a pas de photos ….) 

80km Total 9531

 

Dimanche 10 mai  Jour 55  Kashgar Yecheng 

Le dimanche est le jour du marché aux bestiaux. Situé en périphérie, il accueille des milliers de moutons, chèvres, vaches et quelques chevaux et chameaux. Foule des grands jours, centaines de motos tricycles , le moyen de transport standard dans las campagnes, et nombreuses échoppes où des moutons sont immédiatement transformés en hachis et les beignets confectionnés à la chaine.

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Nous serons abordés par une jeune femme, micro en main, attirée par nos échanges en français : Il s’agit de la productrice qui accompagne Alain de Chalvron, correspondant permanent de France Télévision à Pékin, qui réalise une série sur la Route de la Soie. Présentations de l’équipe, du consul de Kashgar, du directeur du marché, échanges chaleureux avec Alain de Chalvron sur ses activités et les risques du métier (sa couverture de Fukushima !!) et sur notre voyage. Le cadreur, français basé en Chine depuis 13 ans  nous transmet une invitation à déjeuner du consul, après la visite « privée » du parc à chameaux, fermé celui là, où sont gardées les bêtes les plus racées. Certaines peuvent atteindre 12000 €, le prix d’un animal commun étant de l’ordre de 400 €.

On insistera pour nous retenir à déjeuner, mais nous avons rendez vous avec le reste du groupe et quitterons l’équipe avec regrets.

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Retour vers Kashgar pour la visite du mausolée de « La Concubine parfumée » , compagne légendaire d’un empereur qui est devenue le symbole de la nostalgie de ses origines, l’empereur implantant à Pékin les arbres dont les fleurs embaumaient les bains de son aimée, puis nous quittons la ville, direction Yecheng, sous un ciel menaçant : Tout le nord ouest est ocre, signe de vent de sable. Notre guide s’inquiète, se renseigne, et nous continuerons.

Nous serons vite rejoints par ce nuage de poussière plutôt que de sable, le loess s’infiltrant partout. Nous ferons péniblement la route, warnings allumés dans une brouillard digne de St Omer, mais jaune…

L’hôtel que nous recherchons n’existe plus, nous tournerons longtemps avant d’échouer dans une arrière cour, vaste mais sordide, de l’hôtel recommandé par un policier. 

342km  Total 9873     

Lundi 11 mai  jour  56  Yecheng Hotan 

Notre itinéraire est absurde, mais il nous a été imposé pour d’obscures raisons de sécurité : Nous contournons le désert du Taklimakan par la route sud, longeant les premiers contreforts du Tibet, que nous ne verrons pas en raison du vent de sable, nous devrons ensuite le traverser pour rejoindre la route nord, que nous aurions pu emprunter directement depuis Kashgar.

Route sans intérêt dans un paysage désertique, avec de rares traversées de village. Par contre les radars ne manquent pas, sous ponts et portiques, et flashent systématiquement tous les véhicules. Nous le serons une cinquantaine de fois dans la journée. La base de données du système doit être monstrueuse !

Arrivés en début d’après midi, nous errerons longtemps à la recherche d’un atelier de soieries. Nous tomberons par hasard sur le responsable des ventes de l’usine qui remplace cet atelier, maintenant fermé, qui nous guidera jusqu’à une lointaine banlieue où ont été construits de vastes bâtiments qui abriteront, à terme, une filature et une fabrique de tapis.

Nous serons reçus, totalement à l’improviste, tels les membres d’une délégation officielle, photographiés sous tous les angles avec l’équipe de direction et l’on nous présentera les toutes premières lignes de production destinées à traiter la laine de toute la région, à inonder le marché des produits du Xinjiang et fournir de l’emploi à 3500 personnes. 

Retour vers le centre ville avec de nouveau de longues recherches d’un hôtel avec parking. Enfin trouvé, il faudra se faufiler dans l’arrière cour, puis se bagarrer avec la direction qui veut faire payer une chambre par véhicule, ils cèderont finalement à 100 yuan par camping car, et s’installer pour la nuit.

Diner dans un restau voisin, bon marché à moins de 3€ par personne. Cette courte promenade et les aller retour de l’après midi nous auront permis de constater à quel point ces villes sont sous surveillance policière, avec véhicules anti émeutes aux endroits stratégiques, patrouilles casquées et armées, barrages fréquents. Tous les bâtiments officiels sont protégés par des barrières et des chevaux de frise. Ceci est sans doute la conséquence des violents affrontements inter ethniques qui ont fait de nombreuses victimes il y a peu. 

324km Total 10197

 

Mardi 12 mai   Jour 57 Hotan Kuqa 

Départ à 7 h pour une épuisante traversée sud/nord du désert du Taklimakan. La route est belle, bordée de dunes argileuses qui vibrent dans la brume de chaleur. En fin de journée la région devient plus hospitalière et nous forçons l’allure, pressés d’arriver. Mal nous en a pris, la police enregistre les heures de passage à chaque point de contrôle et nous serons contraints de stopper 20 mn avant le dernier, sous peine d’excès de vitesse.

Très grande ville, Kuqa ( ou Kucha) est  agréable à traverser, et  nous arrivons à l’hôtel Kuche, bel établissement avec vaste parking., Chaque jour apporte sa surprise, mauvaise ou bonne. 

680km Total 10877 

Mercredi 13 mai Jour 58  Kuqa  Korla 

Pas de chance dans notre excursion vers le canyon et les grottes de Kyzil, à 65 km au nord de Kuqa : Après une longue montée d’une route très sinueuse à travers des gorges et des pitons argileux où  les années ont creusé des reliefs étonnants, nous débouchons sur un plateau, bordé par les sommets enneigés du Tian Shan. La route est droite et quelques km après un poste de contrôle, peu aimable, nous remontons une longue file de camions. Au bout, ce n’est pas un nouveau contrôle comme nous le pensions, mais deux poids lourds qui se sont percutés de front. La route est barrée, et la piste qui la longe est impraticable pour les camping cars, en raison de passages de gués, à sec mais profonds.

Demi tour, à quelques km du but..

Nous nous dirigeons alors plein est vers Korla par l’autoroute 314, qui longe la chaine du Tien Shan, en bordure de désert. Paysage inchangé, aride, assoiffant.

A l’approche de Korla, en plein désert, les usines poussent : Centrales thermiques, cimenteries, chimie lourde, les mines sont nombreuses dans la région et les routes encombrées de poids lourds chargés de charbon. Puis la ville se distingue, depuis l’autoroute, dans la brume qui la masque. Pollution ?

Arrivés au centre de Korla, nous avons tous le même sentiment, bien que dans une oasis, en bordure de désert, et toujours dans le Xinjiang, nous avons changé de monde : La ville est chinoise, en plein développement, résolument moderne.

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411km  Total 11288

5 commentaires pour “Kashgar

  1. Michel et Emmanuelle le 14 mai 2015 à 22 h 21 min a posté:

    bravo pour ce nouvel épisode qui couvre un plus longue période et beaucoup d’aventures : nous attendons le photos des mini-jupes!!.
    nous venons reçue une jolie carte d’ Eulalie qui annonçait son retour:peut être est -elle déjà rentrée?
    Nous allons vous regretter ce week en pour l vente de promethee:l maison nous semble un peu vide…
    jean-louis et annette (et joel), n hesitez pas a venir si vous êtes a paris!
    bises aux grands voyageurs et aux autres et à suivre!!

  2. Josette et François le 16 mai 2015 à 21 h 40 min a posté:

    Wattignies 16/05/2015, 21h30 bientôt l’heure de vous lever….

    Contents d’avoir de vos nouvelles et de ce que vous nous faites découvrir en suivant votre périple.
    Ceci excuse votre absence à la messe de l’Ascension à Suze La Rousse, remarquée mais pardonnée :car il est vrai que, marchant sur les pas de Saint Francois Xavier qui évangélisa la Chine, vous lui rendez grâce d’y avoir introduit la position du missionnaire.
    Les photos des deux charmantes vendeuses aux formes galbées moulées par un mini short m’ont convaincu qu’il était judicieux de surnommer La Chine « l’Empire du Milieu ». (Difficile de rester calme! NB : Patrice tu as oublié de mettre les coordonnées GPS au cas où on passerait dans le coin) Quel plaisir as tu eu, Patrice, de rentrer un code P.I.N. dans l’appareil après avoir acheté une catre SIM à la vendeuse qui porte une écharpe (une distinction pour la qualité de ses arguments de vente).
    Hélas, 3 fois hélas ! la dernière photo du billet du 10 mai est particulièrement choquante : la pauvre bête subit les assauts du type juste derrière, monté sur les parpaings pour commettre son méfait ; et malgrè cela vous arrivez à nous parlez de la concubine parfumée. !!
    Les explications sur la façon de manger avec des baguettes (billet de 8 et 9 mai) confirment qu’il est inutile de « couper les nouilles au sécateur » (ça tranquillisera Jean Vincent Placé). Pour le bruitage on l’imagine un peu comme le fait Jacques Brel dans «  ces gens là).
    Nous attendons avec impatience de revoir Agnès à la Télé dans un reportage d’Alain de Chalvron sur la route de la soie. La dernière fois que nous l’avions vue sur le petit écran , c’était en décembre 1993  à Sars et Rosières: elle apprenait à nager dans le salon inondé par la crue du ruisseau voisin.
    Il est vrai que vous gagnez en notoriété, en attestent les flash des paparrazi qui vous traquent, se cachant sous les ponts et les portiques pour vous prendre en photo , puis les vendre à prix d’or à la version chinoise de « Closer »; mais c’est le lot des célébrités que vous êtes devenues car en Chine c’est aussi le festival de Khan.
    (PM : Patrice, si tu as du rab de bandes réfléchissantes, tu peux m’en ramener ça occupera mes longues soirées d’hiver prochain)
    Bises
    François et Josette

  3. Arlette le 19 mai 2015 à 16 h 46 min a posté:

    C’est un vrai plaisir de vous lire et ainsi de suivre votre périple (C’est un vrai plaisir également de lire certains commentaires de vos amis !). Et quelle merveille que ce blog qui nous tient informés au jour le jour de vos aventures, ou mésaventures parfois. Je vois que vous résistez bien à ces contretemps et même avec humour. Merci aussi à votre blog master (est-ce le bon mot?).
    Ben oui, si les voyages forment la jeunesse, je trouve qu’ils entretiennent très bien la vieillesse.

    L’aqueduc romain d’Alès à Nîmes , c’est de la gnognotte à côté de ce réseau d’irrigation! Et pourtant ce n’est déjà pas mal. Comme quoi, on n’a rien inventé… enfin… pas tout.

    Ici, on passe en quelques heures de la Sibérie au Sahara et vice versa: les saints de glace ont dû se tromper de jours…

    Bises à vous deux !

    Arlette

  4. Annette Jean Louis le 20 mai 2015 à 8 h 28 min a posté:

    Nous voila de retour d’une région un peu moins exotique (quoique….).
    j’y ai réussi à récupérer vos derniers récits sur mon smartphone et pour compenser le manque de loisir dans ces lieux isolés, j’en faisais lecture le soir à la veillée.
    Maman est en pleine forme et a même pris quelques coups de soleil.
    JP doit encore suivre quelques jours de rééducation mais il parait avoir grandi de quelques centimètres depuis l’opération tant il se tient droit.
    Bises de nous trois

  5. Josette et Joël le 24 mai 2015 à 17 h 40 min a posté:

    Merci mille fois Agnès et Patrice. Vous nous faîtes revivre notre voyage avec tellement de réalisme ! Bravo. Je vois que certaines choses ont changé, nous avions notamment essuyé une piste infernale et quasiment de nuit, entre le poste frontière (qui semble avoir été plus facile que le vôtre) et le bâtiment de l’enregistrement ! (où nous avions été reçus comme des VIP avec photos des « gradés » devant nos véhicule, et tout et tout… Et aucune fouille ni aucun avis de restriction de produits alimentaires ????
    Pour le reste, votre ressenti est le même que le nôtre. Nous aussi, avions mis un certain temps avant de nous « sentir » en Chine, D’autant que, vous le savez, nous étions descendus sur le Tibet après Kachgar… Bon, je vais pas me laisser aller, sinon je repars pour un journal…..ET c’est le vôtre qui compte ! Et grâce à vous, toutes nos émotions, nos impressions, et même les odeurs nous reviennent en mémoire ! Merci encore
    Cordialement,

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