Lac Myvatn
18 juillet Laugar - Myvatn
Ce lac de 37 km² s’est crée il y 2500 ans au coeur d’une zone volcanique riche en cratères, solfatare, champs de lave et chaos divers. Sa faible altitude en a rendu ses rives exploitables pour l’élevage. La collecte des œufs et les truites du lac ont permis de compléter, pour fixer la population. La région, totalement isolée jusqu’en 1930 s’est, avec la construction de routes, ouverte au monde. Elle est devenue le lieu le plus fréquenté d’Islande et elle le mérite. Outre ses paysages, sa géologie, elle abrite une grande variété d’oiseaux dont une quinzaine de canards. Pas par hasard, ils sont friands des 45 espèces de mouches qui ne se font pas oublier ! Pour notre confort, sinon pour notre élégance, nous trouverons des moustiquaires, qui donnent à Agnès un petit air d’apicultrice.
Les pseudos cratères au petit matin pour profiter du soleil, le chaos de Dymmuborgir, les piliers émergeant des eaux à Hofdi , le lac bleu, en fait déversoir d’une source chaude, les solfatare de Hverir avec leurs marmites en ébullition, leurs chaudières et leurs pots à boues, le cratère du Hverfell, véritable entonnoir de cendres, tout nous enchantera.
Et nous découvrirons même les fours à pain géothermiques, peu spectaculaires mais efficaces, qu’utilisent les locaux. Le process est long, mais gratuit…
Bivouac au camping sud, nous n’avons pas envie de nous retaper la route jusqu’à Laugar
N 35° 37’ 25.8’’ O 16° 55’ 001’’
Km 84 Total 7560
19 juillet Myvatn – Bord de la Jokulsa a Fjolum
Nous découvrons, au milieu des marais, un bijou de musée ornithologique. Nous y identifierons, dans une vitrine, nos agresseurs du Jokulsarlon : des « grand Labbe » A tout prendre, nous les préférons empaillés, car on frémit encore du claquement de leur bec à nos oreilles.
Visite de la 1° centrale géothermique d’Islande, 60 MW sur 2 turbines alimentées par 42 forages dont une vingtaine actifs, à 2000 m de profondeur tout de même, pour y capter l’eau surchauffée à 200°C (tous ces chiffres, et d’autres, sur les panneaux d’info) La zone est quadrillée de canalisations reliant les forages à la centrale, les têtes de puits étant abritées sous de futuristes dômes en alu.
L’après midi, plus au nord, grimpette sur le cratère Viti, qui nous rappellera un des « James Bond » dont le titre ne nous revient pas (mais c’était un vrai James Bond, celui incarné par Sean Connery et pas par ses pâles successeurs).
Puis balade dans la zone où se produisit, de 1975 à 1984 une dizaine d’éruptions, les « Krafla fires », produites par une série de cratères secondaires du volcan Krafla, l’ensemble étant situé dans la faille tectonique qui fracture l’Islande .
Les coulées de lave fraiche (40 ans, c’est jeune, pour de la lave islandaise..) sont impressionnantes.
Route vers le nord par la rive gauche de la Jokula a Fjolum (joli nom pour une rivière) et bivouac à 13km des chutes de Detifoss sur la route 862 en bord de rivière.
65° 43’ 54’’ 016° 23’ 35’’
Km 99km Total 7659
20 juillet Detifoss – Grimsstadir route 1 vers Askja
Detifoss, les plus grandes chutes d’Europe avec une hauteur de 45 m, une largeur de 100 m et un débit moyen de 200 m3 seconde, doublé en été, puis chutes de Selfoss à 2km au sud.
La gravel road 862 serpente vers le nord sur le plateau, étroite mais bonne fille.. A 50km, une piste dévale vers le canyon et nous découvrons un endroit plein de charme, le camping Verfudalur, lieu de rendez vou des sportifs islandais qui viennent y passer le week end. Une balade nous permettra d’admirer les falaises que les effondrements, puis l’abrasion des eaux, ont taillé le long de la rivière.
Nous poussons vers Asbirgy où un raz de marée consécutif à une éruption sous glaciaire, il y a 14000 ans, a taraudé les falaises en un fantastique fer à cheval de 3km de diamètre.
Nous terminons enfin cette randonnée vers le nord par un saut au micro port de Kopasker. Pas grand-chose à voir dans ce « village de services pour les agriculteurs de la région » (ça veut dire qu’il y a un abattoir et une usine de produits carnés, où finissent ces mignons agneaux qui agrémentent le paysage et épicent notre conduite en traversant sans bêler avant). Belle vue cependant sur les péninsules enneigées, de l’autre côté de la baie, agréable par les 24° ambiants.
Passage sur la rive droite, redescente par une mauvaise gravel road 864, on saute Detifoss, un petit bonjour en passant aux chutes d’ Hafrajilfoss et recherche d’un bivouac que nous trouvons en bordure de route 1.
Quelques instants plus tard deux jeunes polonaises sollicitent l’autorisation de s’installer à côté. Charmantes, on accepte. Au matin, il y aura 2 véhicules de plus. Notre véhicule doit être bien rassurant..
Km 197 Total 7856
N 65° 35’ 37.4’’ O 16 07’ 23.7’’ Altitude 395m



























Coucou d’Orange,
Maman, a bien aimé les baleines et a surtout adoré voir son fils en « pêcheur d’Islande » (dès qu’elle a fini par le reconnaitre!!).
Bises