Dimanche 31. Jour 38

Longue route en direction d’ El Calafate , porte du « Parque Nacional de los glaciares » Température agréable, 10/22° , mais toujours un fort vent. La végétation s’est raréfiée, réduite à des graminées et des épineux tapissants. De rares moutons, et quelques guanacos attirent de temps en temps l’attention, heureusement car c’est plutôt monotone, jusqu’à ce que, au bord du plateau, la vallée du lac Argentino s’ouvre devant nous.

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En le remontant, sur sa rive, El Calafate.

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Jolie petite ville, très touristique avec de nombreux restaurants, magasins « outdoor », d’innombrables tour operators , quelques terrasses et une excellente pâtisserie. En urgence trouver une laverie qui accepte nos sacs de linge, à condition qu’on les récupère à 15h40, après, c’est la préparation du réveillon !

Ballade en ville, on achète des capes de pluie car on est devenus méfiants, petite séance internet chez Petrobras puis on cherche un restau, sans succès : ici ce n’est pas « cerrado » comme à Noël à Porvenir, ce soir c’est « sold out ».

Pas bien grave, on fera avec les moyens du bord. On renonce au bivouac devant la lagune, trop ventée, on s’installe le long du golf, près de l’hôtel Alamos et on se prépare un petit gueuleton : Foie gras de canard sur pain d’épice « El Calafate », noix d’agneau et sa compotée de raisins au rhum et coulis d’abricot, écrasée de pomme de terres, chariot de desserts. Le tout accompagné de Châteauneuf du Pape blanc, Monredon 2015 puis d’un Malbec argentin 2016.

L’année 2017 ne se finit pas trop mal…

184km Total  7720

Lundi 1 Jour 39

Ballade autour de la Laguna Nimez, en bordure de la promenade sur la rive du lago Argentino, immense lac de 1600 km². Cette réserve écologique attire de nombreux oiseaux : flamands roses, nombreuses espèces  de canards, dont le « Pato zambulidor », un canard à bec bleu, petits rapaces, cygnes et oies Cauquen « comun ».  

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En ville, des oiseaux au long bec : les « bandurria austral », fouillent les pelouses.

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L’après midi, à quelques km sur la route du parc, visite du Glaciarium, magnifique musée, très récent et très didactique, consacré aux glaciers et à leur exploration. Joli film en 3D

Bivouac à Punta Banderas, près du terminal des croisières, avant la visite du glacier « Perito Moreno », qui constitue à lui seul la partie Sud du « Parque Nacional de los glaciares ».

 S 50° 17’ 59.4’’   W 72° 47’ 53.5’’

59 km Total 7779

13/18°

Mardi 2 janvier Jour 40

Le glacier, l’un des plus beau et des plus accessibles de tout le parc, porte le nom de Francisco Moreno. Ce naturaliste et géographe qui entreprit à moins de 20 ans dans les années 1870, l’exploration de la Patagonie devint un spécialiste si réputé qu’il fut désigné expert (Perito) lors des négociations visant à solder le conflit frontalier qui empoisonna les relations entre l’Argentine et le Chili durant le dernier quart du XIX° siècle. Décision fut prise de fixer la frontière sur la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et le Pacifique. Les connaissances topographiques, et la rouerie, de Perito Moreno qui en gagna le surnom, firent merveille puisqu’il parvint à conserver des territoires contestés par le Chili, en aidant parfois la nature : Il fit détourner en 1898  le Rio Fenix qui arrosait une ville convoitée par le Chili, pour le diriger vers le Rio Deseado qui se jette dans  l’Atlantique, attribuant ainsi cette ville à l’Argentine. Elle s’appelle, depuis, devinez : Perito Moreno.

Le glacier, donc, au même titre qu’un lac, une ville et un parc naturel, honore donc la mémoire de cet homme qui, paradoxalement, n’en atteint jamais les rives lors de ses nombreuses explorations.

Longue approche du glacier, une fois franchi le poste de contrôle (accès payant), par une jolie route, qui mène au centre d’information. Tout proche de celui ci, le départ d’un superbe réseau de plusieurs km de passerelles, à flanc de colline, qui permettent de s’approcher du glacier, assez près pour entendre les craquements et les explosions qui témoignent des mouvements incessants qui agitent cette masse de 245 km²,  30 km de long et 5km de large.

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Son épaisseur maximum est de 700 m et son  front, émergeant de 70 m au dessus des eaux du lac et s’enfonçant de 150m sous la surface vient régulièrement buter, dans son écoulement à la vitesse de 2m/jour, sur la péninsule de Magellan, où se trouvent les passerelles. Il obstrue alors le canal de Los Tempanos (« les icebergs »), provoquant une montée de la pression des eaux sous glaciaires qui entraine des fracturations assourdissantes, des effondrements d’icebergs et des ruptures de ponts de glace spectaculaires. Mais il faut être là au bon moment..

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En fin de journée, retour à El Calafate et visite du musée historique , petite entreprise associative qui retrace toute l’histoire de la Patagonie, avec un petit air de « Jurassic Parc » dans sa 1° partie grâce aux nombreux squelettes des créatures qui peuplaient la région et quelques reconstitutions.

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Il met  en en évidence, en fin de visite, l’impact désastreux de l’élevage du mouton , sous l’impulsion de sociétés britanniques au XIX° siècle, aussi bien sur les plans écologiques que politiques, avec notamment les génocides des « indigènes » pour libérer les terres et les féroces répressions (plusieurs milliers de fusillés) des troubles sociaux de 1921, résultant des réductions salariales imposées dans les estancias, dans le climat éruptif de l’époque.

Km 137 Total  7916

S 50° 19’ 39.9’’ W 72° 16’ 0.1’’

13/18° grand beau temps

Mercredi 3 janvier. Jour 41

Matinée logistique à El Calafate, tout y est disponible : internet, gazole, eau , banque et courses dans le supermarché « Anonyma » dont il est intéressant de noter que cette société, dont les magasins sont aujourd’hui présents partout en Argentine, a été créée au début du XX° siècle par un des rares Tehuelche ayant réussi son intégration dans le système dominant.

Nous prenons la route vers le nord, direction El Chaltèn,  elle sera monotone et ventée, contournant le lac Viedma.

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Avec une surprise, la mise à l’eau d’un mastodonte, au milieu de nulle part.

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A un virage, dans le lointain, sur l’autre rive, il est bien là : Le Fitz Roy.

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Aurons-nous la chance de le voir dans de meilleures conditions ? Son nom Tehuelche, El Chaltèn, signifie en effet « la montagne embrumée » tant il est souvent dans les nuages.

Le gros village qui a été bâti, à partir de rien en 1985, dans une boucle du rio porte, son nom.

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Ville champignon dont la création visait à pérenniser un territoire toujours contesté par le Chili, malgré les exploits de « Perito », elle grandit très vite grâce à l’afflux de fans du trekking, en auto construction et avec des règles d’urbanisme sans doute très relâchées.

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On y vit même une maison de deux étages bâtie sur la coque d’un rafiot, sur cales .. Et, coïncidence étonnante, nous y croiserons cette famille des Charentes Maritimes qui, pour son périple américain,  a transformé son fourgon en « cabane roulante »

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L’attrait touristique de la ville a permis le développement d’établissement aussi sympas que cette « Vineria », bar à vins, où nous découvrîmes  le « Pisco sour », accompagné d’un  plateau de fromages et charcuteries qui valait le détour.

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Bivouac (ref Eoverlander) derrière le stade de football.

Km 222 Total 8138

S 49° 19’ 42.2’’   W 72° 53’ 44.5’’

Jeudi 4 janvier. Jour 42

Randonnée vers Laguna Torre. 18km en 5h., bien plus facile que Lago Grey, mais temps couvert au niveau du glacier Grande, au pied du Cerro torre. Ça mouille au retour, mais ça ne décourage pas les rapaces.

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Le Fitz Roy est toujours dans les nuages.

A propos du Fitz Roy, pour ceux qui s’interrogeraient sur la consonance britannique de son nom, elle est due à Perito Moreno qui l’a baptisé du nom de Robert Fitzroy, commandant du Beagle, navire de l’expédition de 1864 en Patagonie et en Terre de feu, à laquelle avait participé Charles Darwin

On recroise les Vicogne, et ça finit à la « Vineria »

Bivouac inchangé

Vendredi 5 janvier. Jour 43

L’idéal aurait été de pouvoir gagner le Chili par le nord, en remontant sur 40 km la piste jusqu’au Lago del Desierto, de le longer, puis de poursuivre plein nord jusqu’à la frontière. Malheureusement la piste carrossable s’arrête à l’embouchure du lac, et il reste 30km de sentiers à remonter à pied (une douzaine d’heures), à cheval ou à vélo pour arriver sur la rive sud du lac O’ Higgins, prendre un bateau pour le traverser  et, enfin, débarquer à Villa O’Higgins, point ultime de la « Carretera austral » chilienne. Eulalie et Thomas l’on fait dans l’autre sens, il y a deux ans, respect..

De notre côté nous devrons piquer à l’est en Argentine, pour remonter ensuite loin au nord par la route 40 avant de retrouver un passage vers le Chili au niveau de Chili Chico, sur le lac Buenos Aires.

En attendant nous nous contenterons d’une randonnée facile vers le « Mirador de los Condores » et le Mirador de las Aguilas », l’état de nos pieds et de nos genoux ne nous permettant pas d’attaquer la randonnée qui mène au pied du Fitz Roy.  Ces deux heures de ballade  nous offriront néanmoins une superbe vue sur le Fitz Roy, bien dégagé aujourd’hui, et sur les sommets qui l’entourent ,dont nous apprendrons que trois d’entre eux portent les noms de St Exupery, Guillaumat et Mermoz, pionniers de l’aéropostale. Par contre aucune mention de Lionel Terray qui fut le premier à arriver au sommet du Fitz Roy, dans les années 60.

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Nous quittons El Chalten en début d’près midi, bref détour vers Bahia Tunel , départ de ballade sur le lac Viedma, mais aussi coin idéal pour une petite lessive dans un ruisseau bien frais.

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La route, mythique « Ruta 40 »  sera très monotone. Halte à Tres lagos, qui se résume à une station service. Nous avons des doutes sur le choix de la route à prendre, ripio ou route 40. Le pompiste nous indiquera que la 40 est très bonne. Vendu ! C’est vrai sur 50km, mais ensuite 72 km de chantier (théorique le chantier, on ne verra aucun engin), qu’on franchira finalement en une heure. Ce pompiste doit avoir un horizon à 50km.. Puis on retrouvera un excellent goudron, et  le paysage verdira lorsque nous suivrons sur plus de 100km, la large vallée du rio  Chico.

Descente du plateau vers une très verte vallée : Elle abrite le village de Gobernador Gregores (les argentins aiment bien nommer leurs villes du nom de leurs grands hommes..), où nous bivouaquerons en bord de rio.

S 48° 45’ 5.8’’   W 70° 19’ 12.2’’

Temp 10/22°

Km 328  Total 8466

Samedi 6 janvier .Jour 44

La route reste monotone. Seule trace humaine : de temps en temps un gaucho, et les clôtures….

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Ce pays est impressionnant sous cet aspect : de chaque côté de toutes les routes et pistes, à 30m, une clôture ininterrompue, avec un pieu tous les 10 m et des piquets intermédiaires. Des millions de km de fil de fer… Pepe Gonzales nous en a donné la raison, en feuilletant l’album photo de Rolito : on y voyait des fonctionnaires venus inspecter l’estancia en 1927. Pour valider les titres de propriétés des terres qui avaient été attribuées aux « colons », les limites devaient en être établies par des clôtures en fil de fer, les palissades en bois n’étant pas acceptées…

Route monotone donc, mais nous pourrions vérifier ce à quoi nous avions peine à croire, le papa Coiche, élevant seul sa portée de 20 petits. Nous en croiserons deux familles en quelques km.. Pour la 1°, avant de traverser, le  mâle inspectera, à la japonaise (les amis d’AGC me comprendront) à droite, puis à gauche, et la petite troupe suivra….

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Halte à Bahia Caracoles, un trou, puis mauvaise piste de 43 km vers Cueva de los Manos . Ici, dans un canyon et au pied d’un falaise, bien protégée, entre   8000 et 3000 ans avant notre ère, de petits groupes humains ont vécu, et matérialisé sur les rochers leur présence, leurs croyances et raconté leur vie.

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Le nom de la grotte s’imposait, mais les peintures ne se limitent pas aux empreintes de mains, positive , négatives, et dans toutes les teintes qu’offraient les pigments minéraux dont ils disposaient. Chacun pourra repérer également les guanacos, les chasseurs, les empreintes de choique, les femmes accouchant, les démons, et même la main à 6 doigts, preuve de l’endogamie qui régnait chez ces petits groupes isolés.

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Sur la piste vers le nord, un rapace nous régalera de son envol..

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Après une nouvelle traversée de zone désertique, halte à  Perito Moreno.

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Plein d’eau et de gazole.  Ici c’est la fête de la moto, la rue principale est barrée et c’est « l’Equipée sauvage ».. On se sauve bien vite.

Etape à los Antiguos, à 3km de la frontière chilienne, au bord du lac Buenos Aires. Ce village, oasis de verdure , a toujours attiré pour son site et son climat.  Les anciens Tehuelche venaient y finir leurs jours, d’où son nom. Aujourd’hui, c’est la capitale nationale de la cerise, chaque famille exploitant des cerisiers dans le moindre jardin. Elles sont en vente à toutes les portes. Des cerises en janvier à 3€ le kg, qui dit mieux ?…

Bivouac en retrait du lac, en raison du vent

S 46°  53861’  W 71° 61219’

Km 462     Total 8928

Dimanche 7 janvier 2018. Jour 45

Dommage, la fête des cerises est le week end prochain. Il fait gris et nous avons épuisé les charmes de Los Antiguos, nous passons au Chili, la frontière est à 3.5km. Rapide côté argentin, plus long côté chilien quoique, en ce dimanche, il y ait peu de monde. A 15km, Chile Chico est tristounet, les rayons des deux supermarchés sont plutôt défraichi, mais nous trouvons un petit restaurant en bord de lac, qui ne s’appelle plus Buenos Aires mais, côté chilien, Général Carrera. Ce restaurant, la Casa Nativa, est si accueillant, mignon et chaleureux (n’en jetons plus, c’est sans doute l’ambiance du village qui nous avait déprimé), que nous y passons l’après midi, autour d’un café glacé, à finaliser ce blog, en remerciant au passage tous ceux qui nous ont adressé leurs vœux.

On y est si bien qu’on y dinera ce soir…. 

Km 23 Total 8951

Bivouac prévu en bord de lac.

 

5 commentaires pour “2018 01 07 – Argentine – Parque de los glacieres

  1. René Jaumes le 8 janvier 2018 à 15 h 50 min a posté:

    Salut, vous deux,
    L’aventure, c’est l’aventure, comme dirait Lelouch,
    Avec vous, c’est super voyage par procuration; j’en suis bien heureux: ça me dispensera de faire le même périple et ainsi de pouvoir rester concentré sur « mon » Languedoc Valrassien….
    Ici, grosse journée de pluie tristounette et premier C.A. de l’année pour Cinébol. La deuxième salle est à l’ordre du jour, bien qu’hormis l’acquisition ferme de l’ilôt Auriac par l’interco, il n’y ait rien de plus précis à acter pour le moment.
    Puisqu’on est encore dans les temps et parce que je ne sais pas si vous avez reçu le mail que j’ai envoyéau C.A. de Cinébol, je vous le retransmets ici:

    Avec dans la tête des images de la fête foraine qui, sur les Allées Paul Riquet , dans mon enfance et mon adolescence biterroises , rythmait avec bonheur le passage à l’an nouveau , je souhaite que 2 0 1 8 soit pour vous et lesvôtres:

    une année « Grand Huit »!

  2. René Jaumes le 8 janvier 2018 à 15 h 54 min a posté:

    Erreur de manip, fin du message, juste pour souligner que côté « grand huit », vous vous les organisez vous-mêmes » avec assez de verve »… pour reprendre Cyrano….
    A bientôt, vous deux….

  3. Paul Gil le 8 janvier 2018 à 16 h 08 min a posté:

    Perito Patrice, perita Agnès, hola.

    Là, j’avoue, ça fait partie des étapes de votre voyage qui, malgré les kilomètres de plaines désertiques et clôturées, donnent envie de changer de continent pour quelques temps.
    Entre les tumultes du glacier Moreno, l’approche du Fitz Roy ou la lessive au lac Viedma, mon coeur balance.
    Et par son défi, le lac O’Higgins en devient beau.

    Bonne route et bises

  4. michel et emma le 9 janvier 2018 à 15 h 04 min a posté:

    Cher Tintin el Milou…!
    Bravo pour cette fin d’année en apothéose comme Paul le remarque ci-dessus ,le glacier et le Fitz Roy c’ est la classe ! c est du rêve pour nous pour quelque temps !!

    ce sera difficile de rester au niveau en 2018 ! mais nous avons confiance en vous !
    deux nouvelles une triste que vous connaissez peut être déjà (?) : Armel (le frère de Joël) est décédé fin décembre ‘d’une longue maladie’ …
    la deuxième: Nous avons trouve une maison a la Ciotat dans la même rue que notre appart…
    a bientôt .Bises Michel et Emmanuelle

  5. Anonyme le 10 janvier 2018 à 19 h 16 min a posté:

    Salutt les neo ameridiens,
    Si les chasseurs cueilleurs avaient ete motorises ils auraient gagné 15 à 20 000 ans pour venir du detroit de Bering à la Patagonie; par contre on aurait trouvé des traces de mains pleines de cambouis sur les parois de la grotte que vous avez visitée. En fait la durée du voyage leur a permis d’exterminer une bonne partie de la faune sauvage presente avant leur arrivee. Quand les anglais ont débarqué (selon l’expression consacrée ) qui plus est avec leurs moutons à poils les noeuds, çà a ete la cata
    Magnifiques glaciers : convertis en glaçons ca fait pas mal de verre de pastis possibles, de quoi affronter la prochaine canicule
    Bises
    Josette et francois

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