Jeudi 23 avril Jour 38     Samarkand 

Quartier libre, alors encore quelques unes, pour la route…

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Avant quitter Samarkand, n’oublions pas la rubrique culinaire: Les deux piliers de l’alimentation sont le plov, et les tchaklik.

Le plov, cousin local du riz pilaf, est un délicieux riz au gras (bien gras, ½ l d’huile par kg de riz) dans lequel sont cuites des lanières de légumes variés, carottes, poivrons, agrémenté de raisins secs et garni, parcimonieusement, de viande de mouton. La coriandre souligne le tout.

Les tchaklik sont des brochettes. Nous privilégierons les brochettes de poulet, de qualité très inégale suivant les restaurants,  éviterons les boulettes de viande hachée et fuirons celles constituées exclusivement de morceaux de graisse de mouton. Difficile de commenter, aucun de nous n’a tenté l’expérience.

On trouve aussi dans les bazars des stands où la 3° génération de coréens déportés sous Staline s’est fait une spécialité de productions de salades de chou, de carottes et de légumes conservés au vinaigre. Très rafraichissant!

Et pour répondre à l’angoissante question Nespresso : Notre précédente cafetière fonctionnait sans problème sur l’onduleur 220V. Nous en avons installé une neuve, plus compacte, fixée à une cloison du coin cuisine, un vrai perco de bar !    Testée sur le secteur avant le départ, tout baignait mais, à la première mise en service sur l’onduleur, impossible de la faire fonctionner, sans doute un réglage différent de capteur.   Et Georges Clooney est aux abonnés absents…..

Nous avions 900 capsules dans la soute…Agnès a trouvé la solution : On décapsule, on utilise un tamis à thé sur lequel on verse l’eau bouillante, et on sirote du café turc au lieu de l’expresso napolitain. Et en plus, c’est couleur locale… 

Vendredi 24 avril Jour 39 Samarkand Tashkent 

Petit débat avec le réceptionniste de l’hôtel qui veut nous imposer une taxe au-delà du tarif convenu, réglé par un coup de fil à sa responsable. Quelques aller retour dans la ville pour trouver la bonne direction et nous quittons Samarkand à l’heure où les jardiniers lancent les arrosages des pelouses, où les petits retardataires en uniforme courent vers l’école, le cartable tressautant au bas du dos, et où les chauffeurs de car donnent le dernier coup de chiffon sur leurs chromes avant de charger leur plein de touristes. Quant aux nôtres, du moins pour ceux qui en ont, difficile de les distinguer tant nos véhicules sont maculés.

Une route à 4 voies, de moyenne à bonne, dans une région de grandes cultures, avec une forte activité sur les bas côtés,  contourne le saillant du Kazaksthan. Par la voie la plus directe, il faudrait traverser deux frontières pour rejoindre Tachkent ! Staline, encore lui, a fait très fort dans son découpage de frontières, pour exacerber les dissensions nationales.

Long parcours ensuite pour atteindre le centre ville via de larges avenues, à travers des quartiers en pleine rénovation. Circulation très dense et trajet qui se termine par un jeu de piste, l’avenue devant nous mener au parking prévu étant barrée par un cordon de police.

Sur place enfin, des policiers nous recommandent de choisir plutôt un parking voisin : « better security.. ». Nous comprendrons pourquoi plus tard : Il jouxte le bazar des bijoutiers… Nous y passerons deux nuits, la 3° sera dans le parking de l’hôtel Uzbekiston, enregistrement OVIR oblige…

N 41° 19.094’ E 69°16.944’

Km 334    Total 8412 

Samedi 25 avril Jour 40   Dimanche 26 avril Jour 41    Tashkent 

Ville russe….

Larges avenues, immenses esplanades, barres type HLM, hôtels 5 étoiles proches du cœur administratif, la Place de l’Indépendance, qui serait, avec ses 12ha, la plus grande place du monde. Plus un parc qu’une place d’ailleurs, qui entoure le parlement, le sénat et les ministères.

Métro aux longues stations emmarbrées, interdites de photos car elles doivent servir d’abri en cas de conflit nucléaire.

Visite sous un soleil de plomb, il fait près de 40°. Seuls dignes d’intérêt, le monument aux morts de la  « Guerre contre le fascisme » où sont gravés sur des plaques de cuivre le nom de tous ceux qui ne sont pas revenus, et la statue de la mère triste (la mère du soldat inconnu..) au pied de laquelle une flamme ne s’éteint jamais. Cette statue, qui avait un visage slave à l’époque soviétique, a été remplacée par un nouveau bronze qui arbore aujourd’hui des traits ouzbèks. De même, la statue de Lénine qui trônait au centre de l’esplanade a fait place à un globe terrestre mettant en valeur la carte du pays. A ses pieds, la statue de la mère heureuse, un nouveau né dans les bras.

Non loin, une statue équestre de Timour, toujours présent.

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 La ville ouzbèke se caractérise par des habitations beaucoup plus basses, encore en pisé , à l’exception du  marché Chorzu  aux nombreux pavillons, avec au centre une gigantesque coupole en dentelle de béton abritant des centaines de stands fréquentés, grâce à la station de métro du même nom, par toute la ville. Les prix y sont plus intéressants que ceux du marché dit « russe » qui voisine notre parking, dans la ville moderne.

Visite ce dimanche du joli musée des arts décoratifs, dans le quartier des ambassades. Il  occupe l’ancienne résidence d’un diplomate tsariste, Alexander Polotsev, et rassemble tapisseries et céramiques contemporaines, d’inspiration traditionnelle.

Orage cette nuit et pluie continue depuis, la température a chuté de 35° hier en fin de journée à 10° aujourd’hui. Ce pays ne connait pas les nuances!

Demain départ vers la vallée de Fergana, via le col de Kamchick.

 

 

 

Un commentaire pour “Tashkent

  1. jeannette et bernard le 26 avril 2015 à 21 h 45 min a posté:

    nous continuons à lire avec beaucoup de plaisir vos impressions de voyage !
    Les photos sont belles et le ton du récit un vrai bonheur !
    Nous espérons que cette bonne humeur et votre sérénité apparente seront vos compagnons de route les plus fidèles !
    Réjouissez nous encore et encore de vos récits imagés et recevez toutes nos amitiés

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