A Guy, qui s’intéressait à tout…
Dimanche 25 février. Jour 95
Temps couvert, on ne s’attardera pas à Purmamarca, tant pis pour les « 7 colores », elles sont peu visibles.
On file à Salta, jusqu’au camping municipal, que nous avions apprécié à l’aller. Déjà beaucoup moins de monde, les vacances sont finies.
Déjeuner en ville, séance internet, puis visite du MAHAM, le Musée d’Archéologie de Haute Montagne, qui était fermé lors de notre premier passage. Il présente en alternance 3 momies du XV°, celles d’une adolescente et de deux enfants, garçon et fille, découvertes en1999 à 6500 m d’altitude, sur les pentes du volcan Liullaillaco . Ces restes témoignent des sacrifices humains qui étaient pratiqués sous l’empire Inca, bien loin de l’image sanglante que nous en avions, suite à de mauvais romans (poitrines fendues par des couteaux d’obsidienne, cœurs arrachés..). Il s’agissait en fait d’enfants de l’élite inca sélectionnés pour leur beauté, endormis par un breuvage ad hoc lors de cérémonies grandioses et que l’on enterrait vivants entourés d’objets sacrés, à une altitude où le froid les condamnait mais assura également la conservation des tissus pendant les 400 ans qui précédèrent leur découverte. Pour les incas, et pour les peuples qu’ils avaient soumis et convertis, il ne s’agissait pas d’un meurtre, mais bien d’un sacrement dans un lieu symbolique que cette union avec l’Inca, la divinité incontournable.
Nous terminerons par la visite de la cathédrale. Chœur un peu chargé, pas encore churrigueresque, comme au Mexique mais on s’en approche.
Km 185 Total 19046
S 24° 48’ 47.5’’ W 65° 25’ 09.7’’ Altitude 1211m
Lundi 26 février. Jour 96
On a décidé de buller, grasse mat, lessives, internet en ville, et même un DVD d’un vieux polar américain avec Paul Newman, impérial. Mais le film, « la toile d’araignée » est bien moyen…
Mardi 27 février Jour 97
Courses à Carrefour. Ils ferment leurs magasins en France mais se développent ailleurs…
Route vers le nord pour une étape de liaison, comme l’écrivent les commentateurs du Tour de France (je l’ai peut être déjà faite ?). On oublie bien vite les collines boisées qui faisaient le charme de Salta pour aborder une plaine très agricole. Nous y longerons un parc à bestiaux contenant des milliers de bêtes. Il s’agit sans doute d’un terminal d’expéditions, routier ou ferroviaire. Comment les nourrissent-ils ? Question existentielle par 31° de température..
Morne plaine, nous bivouaquerons près de la station ACCA , à Tacco Pozzo
S 25° 37’ 10.4’’ W 63° 16’ 20.6’’
Km 347 Total 19393
Mercredi 28 février. Jour 98
Après Taco Pozzo, 100 km de route très endommagée, vraisemblablement par les nombreux camions de bois qui l’empruntent. Ils sont chargés d’un bois rouge non utilisable en bois d’œuvre vu la longueur des grumes et les crevasses qu’elles présentent. On verra plus loin d’énormes huttes de forme hémisphériques, chacune surmontée d’un panache de fumée, telles des fours de charbonniers. Nous comprendrons qu’il s’agit de la production du tanin à partir du quebracho, le « bois de hache » ainsi nommé pour sa dureté, tanin utilisé dans le traitement des peaux.
Mauvaise surprise, en fin d’après midi plusieurs voyants s’allument simultanément au tableau de bord. Arrêt immédiat. Au redémarrage, un seul restera allumé, puis s’éteindra au redémarrage suivant. Le moteur tourne rond, la température d’eau est normale. S’agit-il d’un coup de chaleur ? Il fait 34°. Il faudra s’en assurer.
On continue donc jusqu’à Resistancia, qui tire son nom de l’époque où elle résista aux assauts des « indigènes ». Nous y trouverons assez facilement un garage Ford. RV pour demain, on en profitera pour faire une révision.
Bivouac au camping municipal, dans le parc « 2 de febraio », sous de curieux arbres dont le tronc a la forme d’une gourde, les « palo boracho »
S 27° 26’ 14.6’’ W 58° 59’ 05.0’’
Km 495 Total 19888
Jeudi 1° mars Jour 99
Promenade dans la ville, ville de culture qui organise une biennale d’arts plastiques fort courue internationalement, où les artistes sélectionnés disposent d’une semaine pour réaliser leur œuvre sur place. Plus de 500 œuvres ornent les carrefours et les places de cette ville au plan colonial, avec ses grandes avenues arborées se coupant à angle droit.
L’après midi, longue attente au garage Ford pour y faire une révision complète, un nettoyage moteur, l’inversion des roues AV et AR, car, bien que fonctionnant en propulsion, l’usure des pneus est plus rapide à l’avant… On en profitera pour faire rééquilibrer les roues, on ressentait une légère vibration au-delà de 85 km/h, et régler le parallélisme, le train avant ayant été fort chahuté sur les pistes.
Les meccanos ne trouveront aucun défaut électronique, l’alerte d’hier était donc vraisemblablement due à un coup de chaleur, sur une mauvaise route.
Bivouac inchangé. Demain, visite de Corrientes, autre grande ville à seulement 20km…
Vendredi 2 mars Jour 100
Corrientes, dont le nom provient des violents courants qui agitent le rio Parana, capitale de la province du même nom, au centre riche en immeubles néoclassiques : gouvernement provincial, préfecture de police, palais de justice…
Une manif se prépare car la rue principale est barrée et les rues grouillent de policiers aux uniformes divers. Nous remarquerons même dans les forces anti émeutes de ravissantes jeunes filles dont l’air guerrier les indique prêtes à la baston…
Plus serein, un employé de l’office du tourisme passera une demi-heure, face au plan de la ville, à nous en compter l’histoire. Il regrettera pour nous que la clôture du carnaval ait eu lieu le week end précédent. La fête, au sambodrome en périphérie de la ville, a réuni 3500 danseurs et 17000 spectateurs.. Dommage, on se consolera en admirant les fresques, réalisées en ciment coloré selon une technique mexicaine, qui ornent quelques murs du centre ville. Belles, mais si loin du spontanéisme valparaisien..
Faute de carnaval, nous reprenons la route vers Posadas, en traversant d’une seule ligne droite une interminable plaine aux grasses prairies, paradis de la gent bovine, bientôt remplacées par des cultures d’Yerba Mate, dont les argentins, chiliens et autres uruguayens font une consommation colossale, chacun se promenant avec son pot, son thermo d’eau bouillante et sa pipette, pipettes qui tournent dans les groupes au gré des envies de chacun, dans un partage à haute valeur sociale et faible garantie sanitaire…
Nous ferons halte à Ituzaingo, au camping El Mirador. Bivouac de rêve que cet immense camping avec sa plage en bordure du rio Parana. Ce sera notre premier bain depuis bien longtemps.
A cette occasion, quelques mots sur les campings, en Amérique du sud en général, en Argentine en particulier. Toujours équipés de dizaines de barbecues en brique et de tables en béton, ils sont complets les week ends, fleurant bon la viande grillée, et quasi vides en semaine. En ville, souvent municipaux, couplés avec des installations sportives ou une piscine, peu chers et à effectifs pléthoriques, ailleurs en général privés, et plus chers. Ils ont en commun d’être bien nettoyés, allées ratissées, sanitaires lavés à grandes eaux, mais mal entretenus, le matériel endommagé n’étant pas remplacé, les pommes de douches et les verrous de porte souvent absents. Quant aux installations électriques, elles pousseraient au suicide un contrôleur des APAVE.
On y a même vu des douches dont le chauffage de l’eau était assuré par une résistance incorporée à la pomme et dont l’alimentation électrique était réalisée via un domino nu, placé sur la pomme à 5 cm du curseur de réglage de l’eau chaude. Attention où on met les doigts quand on est sous la douche et que l’eau est trop chaude…
Pour la 1° fois, nous sortons tables et chaises du coffre arrière. Rude épreuve, tout est enrobé de la poussière des pistes, il faudra une demi- heure de nettoyage pour pouvoir les utiliser. Pas bien grave, l’apéro sous les pins permettra le rinçage de glotte indispensable.
S 27° 32’ 46.2’’ W 56° 40’ 20.2’’
Km 290 Total 20178
Samedi 3 mars Jour 101
Nous serons vite à Posadas, capitale excentrée de la province « Misiones » (Missions), et ville frontière avec le Paraguay. Sur les rives du rio Parana, son centre a un petit air de Manhattan, on ne s’attendait pas à ça.
Nous avons prévu de visiter les missions jésuites du sud du Paraguay, avant de revenir vers celles situées en Argentine.
Contournement autoroutier de Posadas, il nous faudra ensuite 2 heures de queue pour atteindre le poste frontière, vu l’affluence, les argentins, comme à la frontière bolivienne, allant faire leurs courses à l’étranger. Les formalités, de part et d’autre du pont de 3 km qui enjambe le Parana seront heureusement rapides, et nous traverserons Incarnacion, ville jumelle de Posadas, dont la zone frontalière n’est qu’un gigantesque centre commercial.
Un saut dans un DAB (merci OSM) et nous quitterons Incarnacion, sans regrets, pour nous diriger vers Trinidad, où se situe l’une des plus importantes « Reduccion ».
Reduccion, ques aco ?
Fondé en 1509 par le capitaine Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus, ou Ordre des Jésuites envoie ses missionnaires dans le monde entier. Dès 1549 ils arrivent au Brésil, (en 1580 ils seront au Japon!) dans l’intention d’évangéliser et civiliser les « sauvages anthropophages » qui y vivent, les Guaranis. Ceux-ci sont victimes du système colonial en vigueur, l’ « encomienda », qui permet aux colons espagnols et portugais de les rafler et d’en faire des esclaves. Suite aux interventions d’un père jésuite auprès du roi d’Espagne, ce régime est aboli en 1609. Les jésuites se voient par ailleurs confier la mission d’administrer la région sous l’autorité directe du roi.
Ils construisent immédiatement la 1° « Reduccion », établissement où sont rassemblés, autour d’une église, des Guaranis que l’on sédentarise dans des cases rapidement construites selon les techniques locales, en leur attribuant une parcelle de terre. Ils sont associés à l’administration de l’exploitation via le « Cabildo », le conseil, dirigé par un cacique, où siègent un représentant de chacun des 15 à 20 « villages » qui y sont regroupés. Dans l’enthousiasme, les conversions vont bon train.
Entre 1620 et 1630, le nombre de reduccions ne cesse de croitre grâce à l’intérêt des Guaranis pour le catholicisme et la véritable utopie sociale développée par les jésuites. Chaque réduccion comporte en effet des terres distribuées, mais aussi des terres collectives dont l’exploitation est faite par les résidents à raison de deux jours par semaine, ainsi que des ateliers d’artisanat dont le produit va à la collectivité, assurant sa prospérité. Tout ne se fera pas dans la joie, certaines reducciones connurent des échecs momentanés, des retours vers la forêt, mais la dynamique était enclenchée et on vit même des Guaranis bâtir des églises et partir à la recherche de missionnaires pour les consacrer.
Dans leur fonctionnement quotidien, les reducciones étaient soumises à des règles très strictes, régissant les horaires consacrés à la liturgie, à l’étude, aux activités artistiques au travail dans les champs et les ateliers, et même à l’accouplement ( ! ). Les zones réservées aux prêtres n’étaient pas accessibles aux Guaranis, à l’exception des membres du Cabildo, et un bâtiment, sous double clés, abritait les veuves, les femmes célibataires, celles dont les compagnons étaient absents et les femmes adultères. On a beau défendre une utopie sociale, il ne faut pas rigoler avec les bonnes mœurs…
Nous serons surpris par ailleurs d’apprendre que chaque reduccion n’abritait pas plus de 2 ou 3 missionnaires, parmi les milliers de Guaranis. Belle évidence de l’autorité spirituelle des jésuites.
1° alerte en 1631, les Portugais et métis voisins, les paulistes, reprennent leurs raids et causent en 5 ans la mort ou la mise en esclavage de dizaines de milliers de Guaranis (on parle de 300 000, ce qui parait beaucoup, vu la densité de population). Certaines missions seront déplacées vers le sud et les cases, trop sensibles aux feux grégeois, seront remplacées par de longs bâtiments maçonnés.
Les Guaranis se rebellent et préparent, armés par les jésuites, la contre attaque. En 1641 une flottille de 450 embarcations armées par 2500 portugais et paulistes et soutenue par 1500 guerriers en provenance du Brésil descend le rio Mborere pour razzier les missions. 700 Guaranis sur 70 pirogues, suivis par 3500 guerriers sur les rives leur barrent la route, et les écrasent. Ce fut la première bataille jamais menée par des amérindiens sur ce continent, elle assura 130 ans de paix.
L’âge d’or des « reduccions » s’étalera de 1700 à 1750, période au cours de laquelle une trentaine d’établissements seront construits sur les territoires actuels de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay, grâce aux talents d’architectes des jésuites et à l’excellence de la main d’œuvre guarani.
Leur population passera de 29 000 en 1647 à 141 000 en 1732. Chaque reduccion rassemblant entre 1500 et 7000 résidents et se consacrant à l’élevage et aux cultures vivrières, mais également à celle de l’Yerba Mate, dans une forme d’autogestion révolutionnaire.
Mais les Bourbons remplacent les Habsbourg sur le trône d’Espagne, et la nouvelle dynastie voit d’un très mauvais œil la puissance croissante de cet état dans l’état. En 1759, Ferdinand VI, aux capacités intellectuelles très limitées, succède à Philippe V. Sous l’influence de son épouse, la portugaise Barbara de Bragance, et avec le support de Rome, il signe le traité des « Limites », qui attribue au Portugal le territoire des Misiones.
Les Guaranis reçoivent l’ordre de quitter les « reducciones ». Ils refusent, se révoltent en masse, s’allient à leur frères non convertis, entament une guérilla, et seront finalement écrasés par l’artillerie espagnole. Ceux qui auront survécu seront déportés.
Cet épisode est le sujet du grand film de Joffé, « Mission », (très beau rôle de père jésuite pour Jeremy Irons, qui y éclipse De Niro).
Il s’ouvre sur le sacrifice d’un des premiers missionnaires jésuites, précipité crucifié dans les chutes d’Iguazu par les Guaranis avant leur conversion, et se termine sur la fuite d’enfants Guaranis rescapés du massacre, lors de l’attaque des missions par l’armée espagnole. Ils n’emporteront dans leur pirogue qu’un violon, seul vestige de ce que leur avaient apporté les jésuites. Qui a vu cette scène, avec émotion, n’a sans doute pu l’oublier…
Quant aux jésuites, on l’a vu à Cordoba, ils seront expulsés d’Amérique du sud en 1767 et leur ordre sera bientôt dissout par Rome. Les reducciones seront confiées à d’autres ordres missionnaires, péricliteront et seront pour la plupart détruites lors d’un conflit avec le Paraguay en 1817.
Trinidad, donc, première de nos « reducciones », sous un ciel qui tourne à l’orage. Les dimensions de cette mission, centrée sur sa place et son église, autour de laquelle s’articulent cloitre, collège, logements des Guaranis, ateliers, vergers et potagers, laissent rêveur.
Nous prendrons ensuite la route de Jesus de Tavarangue, à une dizaine de km au nord. La route, les pistes, les véhicules, les rios, tout est rouge de cette couleur de latérite que l’on trouve également en Afrique.
L’orage nous surprendra en route, diluvien, et nous nous réfugierons dans le village, pour y passer la nuit.
Km 150 Total 20328
Température 20/31°C ( après l’orage, 19°….)
Dimanche 4 mars. Jour 102
Le début de nuit sera pénible, il semble que nous nous soyons garés à côté du club des bikers locaux, leurs pétoires ont tourné toute la soirée..
Visite donc de la reduccion de Jesus de Tavarangue. Elle présente trois spécificités : elle est implantée dans un endroit superbe, dominant une large vallée, elle a été dessinée par un jésuite espagnol qui a orné certaines des portes de l’église de chapiteaux pseudo mauresques, et elle n’a jamais été achevée. Cette reduccion a en effet été déplacée plusieurs fois, avant d’être installée définitivement en 1750 à son emplacement actuel, et de voir les travaux interrompus par l’expulsion des jésuites.
Longue route ensuite pour visiter la reduccion de San Cosme & San Damian.. Ses vestiges en sont moins impressionnants que ceux des deux missions précédentes, mais son intérêt réside dans la thématique astronomique qu’y a développée par l’organisme en charge de la gestion touristique. Elle a en effet été le lieu où le père jésuite Bonaventure Suarez, auteur d’ouvrages réputés sur les phases de la lune et la prévision des éclipses, avait installé son observatoire. De jeunes guides enthousiastes nous feront découvrir les diverses installations pédagogiques sur ce thème.
Bien que nous n’y ayons vu que peu de visiteurs, les trois missions paraguayennes, classées au patrimoine mondial de l’Unesco comme toutes celles qui subsistent en Argentine et au Brésil, sont parfaitement entretenues et visiblement très surveillées.
Même impression pour le réseau routier, les quelques nationales que nous auront empruntées sont impeccables. Juste un peu refroidissant, les épaves de camions qui se sont percutés de face ornent les cours des garages PL, le long de la RN 1.
Avant de quitter le Paraguay, nous recherchons un bivouac dans une cour d’hôtel à une quinzaine de km d’Encarnacion. Ils peuvent changer de métier, ça leur rapportera plus que l’hôtellerie : nous paierons 100 000 guaranis (~16€) pour une place de parking quand la chambre est à 240 000…
Mais au moins on n’est pas en bord de route, dans une zone frontière.
Km 247 Total 20575
Hôtel Museo del Sur
S 27° 17’ 24.6’’ W 55° 55’ 09.4’’
Lundi 5 mars. Jour 108
Passage rapide de la frontière, très peu de queue ce matin. Contournement de Posadas par une belle 4 voies et nous prenons la route N°12 vers Iguazu. Les champs de Yerba Mate, principale culture de la région, sont maintenant remplacés, dans une région de collines à la végétation luxuriante, par des forêts de résineux que l’on a substitué à la forêt primaire.
Arrêt à une trentaine de km, à Santa Ana. Cette reduccion fut fondée au Brésil en 1633 puis déplacée deux fois, en raison des attaques paulistes, jusqu’à son emplacement définitif. Elle n’a pas subi de travaux de reconstitution, mais est maintenue en l’état, et permet une agréable promenade dans ses ruines, à l’ombre, c’est l’avantage de ne pas avoir abattu les arbres qui avaient recolonisé le site ! La maquette permet d’en visualiser les dimensions, supportée par les commentaires passionnants d’un jeune guide sur la vie dans les missions.
Quelques km plus au nord, la reduccion de San Ignacio Mini est celle qui a donné lieu aux plus grands travaux de reconstitution, on y visite aussi un intéressant centre d’interprétation, riche de reconstitutions virtuelles.
Une gravure d’époque permet d’en apprécier l’implantation.
Remarquable en est le porche de l’église monumentale dont les sculptures ont été exécutées par les artisans guaranis.
Nous terminerons notre journée, 80 km plus au nord, dans le très joli camping « Club de Pesca », à Puerto Rico, sur les rives du rio Parana. Il nous fait réviser notre jugement sur les campings argentins : Il est au top..
Sur l’autre rive, le Paraguay
Km 166 Total 20737
S 26° 47’ 28.48’’ W 55° 0’ 53.48’’ Température 20°/31°

























très intéressant le reportage sur les Reduccion . on en apprend des choses ! le style et la richesse des documents font honneur à nos deux reporters . Votre récit est largement au dessus de la moyenne de ceux que nous fournissent les journalistes d’aujourd’hui ! Vous pourriez postuler à » National Geographic » ! Continuez à nous « instruire » ! c’est un régal ! A bientôt
bises
Attention où vous mettez les doigts en prenant votre douche…. (c’est l’anniversaire de la mort de Claude François qui lui ne s’est pas raté..).
Nos balades sont plus courtes et moins intéressantes. Les bords du Lez ne sont pas aussi colorés que vos paysages.
On vous embrasse .
Maman, Jo et Michel
Salut les Améridiens d’ honneur,
grâce à vous , on sait maintenant que les reduccion ne sont pas que des pratiques matérialistes (soldes saisonniers, black friday, ventes privées et autres tentacions du diable) C’est donc une invention astucieuse des jésuites (qui en avaient d’autres dans la soutane ) pour convertir et surtout faire adhérer les natifs à la religion catholique. Vu le monde qui fréquente les églises, la popularité du Pape François lors de sa venue, tout cela montre que la méthode a été efficace malgré les répressions sanglantes
De retour du Pérou (ravis) on à bien bu , le délicieux pisco sour, à votre santé..et il y a encore de quoi vous en servir.
Bises
Josette et François